MONACO - La paternité avait été juridiquement établie depuis quelques semaines Albert a reconnu un deuxième enfant, une adolescente américaine

Le prince Albert II de Monaco, 48 ans, célibataire et milliardaire, a reconnu être le père d’un second enfant, une Américaine de 14 ans prénommée Jazmin Grace dont la mère est une ex-serveuse californienne. « Le prince reconnaît officiellement une paternité déjà établie juridiquement depuis quelques semaines », a affirmé hier son avocat, Me Thierry Lacoste, dans une interview au journal Le Figaro, confirmant ainsi des informations publiées la veille dans la presse. Selon l’avocat, il avait été décidé de garder le secret sur Jazmin Grace jusqu’à sa majorité. « Mais depuis quelques semaines, les paparazzis rôdent autour d’elle à Palm Springs (NDLR, son lieu de résidence en Californie) et la situation devenait intenable pour elle », a-t-il expliqué. « Pour l’heure, Jazmin Grace va poursuivre ses études aux États-Unis mais aura tout loisir de venir en principauté y passer quelques jours ou même y vivre », a poursuivi Me Lacoste. « Décrite comme une jeune fille mûre, sympathique et intelligente, Jazmin Grace est née en mars 1992 à Palm Springs. Sa mère Tamara Rotolo, une ex-serveuse californienne, est tombée enceinte après une liaison extrêmement brève avec le prince au cours de l’été 1991 », affirment deux journalistes du Figaro dans Les dessous de la presse people, un livre paru hier en France. Ce n’est pas la première fois que ce genre d’histoire agite le Rocher. En juillet 2005, Albert II avait déjà reconnu publiquement la paternité d’Alexandre, âgé aujourd’hui de trois ans, né d’une liaison avec Nicole Coste, une ancienne hôtesse de l’air d’origine togolaise. « Il n’y a pas d’autres enfants cachés », a toutefois assuré un proche d’Albert II cité par les deux journalistes. L’existence de Jazmin Grace était connue depuis plusieurs années et les Monégasques paraissaient accueillir la nouvelle hier matin avec flegme, jugeant normale cette nouvelle reconnaissance d’un enfant naturel par leur prince. « C’est très bien, ça donne l’image d’un homme responsable », estimait Ginette, une retraitée monégasque. Sylvie, une employée du pressing près de la gare de la principauté, renchérit : « Puisqu’il l’a fait avec le garçon, c’est très bien qu’il reconnaisse la fille. » Après la reconnaissance du petit Alexandre, l’avocat du prince avait précisé que cet enfant aurait « des droits sur l’héritage au même titre que d’autres enfants d’Albert, mais aucun droit à prétendre au trône ».