Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Des bijoux pour Loulou

Partout où Rania Farsoun plante son décor, Loulou occupe la vitrine. Robes et bijoux ne sont pas encore installés que Loulou annonce leur arrivage, langoureuse, jambes croisées, élégamment désœuvrée. Loulou est la mascotte de Rania. Ce mannequin de celluloïd, rescapé des années 60, joue les anges gardiens et annonce l’attitude. On est comme ça, entre créatrice et égérie : on cultive la nonchalance avec un emploi du temps compact, le dilettantisme avec une formation en architecture d’intérieur et en arts plastiques, l’improvisation avec une rigueur qui ne pardonne aucune erreur de détail. Impeccablement coupés, robes, jupes et petits hauts sont ornés de motifs simples, calligraphies et fleurs peintes à la main dont la fraîcheur garantit un coup de cœur immédiat. Loin de la tentation ethnique, les boubous sont traités comme de grandes étoffes et s’imposent comme des basiques. Les bijoux, colliers, épingles à cheveux, boucles d’oreille, toujours en vermeil, jouent également la fausse simplicité. Enchevêtrement complexe d’anneaux dont la petite musique accompagne chaque mouvement, alternance rythmée de boules et de chaînes, quelque chose des traditions antiques dans l’effet martelé des créoles, cette collection déguisée en jouets de filles jongle étonnamment avec l’histoire et la géométrie. Rania se pose et passe, et le fantôme de Loulou marque longtemps les lieux qu’il a hantés. Leurs trésors distribués, la créatrice et le modèle replient le décor, femmes libérées. Du Caire au Sach’s 5th avenue de Dubaï, de Londres à Koweït City, il faut guetter leur retour : on ne sait jamais à l’avance où on les retrouvera. Une chose est sûre : on ne se lasse pas des objets qu’elles laissent, et ça, comme dit la chanson, c’est pas si facile.
Partout où Rania Farsoun plante son décor, Loulou occupe la vitrine. Robes et bijoux ne sont pas encore installés que Loulou annonce leur arrivage, langoureuse, jambes croisées, élégamment désœuvrée. Loulou est la mascotte de Rania. Ce mannequin de celluloïd, rescapé des années 60, joue les anges gardiens et annonce l’attitude. On est comme ça, entre créatrice et...