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BEAU-BON POUR BO-BO’S Un nouveau « People » en bord de mer

Sur le tronçon d’autoroute qui traverse Jal-el-Dib, à la sortie nord de Beyrouth, ils se promènent dans une vitrine suspendue, à quinze mètres au-dessus de la foule. Dans leur cube de verre, les mannequins d’Aïshti sont en représentation permanente. Entre la mer et la ville, vêtus de tout ce que la mode peut offrir de plus élégant, ils tracent des allers-retours nonchalants et regardent de haut le ballet des gens pressés. Leur cœur de plastique bat au rythme d’une vie de « beautiful », un rêve de vie réelle, tout en faste et en « bling-bling ». Ce n’est donc pas à eux qu’on refera le coup de la Black-Box, ce restaurant pourtant emblématique dont ils ont pour rôle d’accueillir les hôtes. Ils l’ont clairement fait entendre : ce sera « People » sinon rien. Et c’est sûrement pour leur faire plaisir que Black Box a changé d’enseigne et de décor, sans pour autant larguer les amarres. Voilà donc un deuxième « People » dont la carte, soigneusement mise au point par M. Rousso, est calquée sur celle, proposée à la même enseigne, au centre-ville. Toujours en vedettes, les médaillons de veau blanc accompagnés de gnocchi aux artichauts sont un chef-d’œuvre qui n’éclipse pas pour autant de nombreuses variations autour des fruits de mer, ni le fast-food revisité par la haute cuisine. Le décor est planté sur une rade que les vagues affleurent en toute saison. Le soir venu, une mer de science-fiction surgit sous l’éclairage indigo et les mannequins suspendus voient arriver comme en rêve des dîneurs bien réels, nimbés d’une étrange beauté. En d’autres occasions, ce sont de véritables défilés de mode que des filles, parmi les plus belles du monde, présentent sur ce « deck ». Ces fameuses quinze minutes de gloire, qu’Andy Warhol prévoyait pour tout être humain au moins une fois dans sa vie, c’est peut-être là qu’elles vous attendent. Après tout, nous sommes tous des « People » !
Sur le tronçon d’autoroute qui traverse Jal-el-Dib, à la sortie nord de Beyrouth, ils se promènent dans une vitrine suspendue, à quinze mètres au-dessus de la foule. Dans leur cube de verre, les mannequins d’Aïshti sont en représentation permanente. Entre la mer et la ville, vêtus de tout ce que la mode peut offrir de plus élégant, ils tracent des allers-retours...