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De la chansonnette de Chris Columbus aux mutants de Brett Ratner Les sorties de la semaine

Rent, de Chris Columbus Rent est l’adaptation cinématographique de la comédie musicale éponyme de Jonathan Larson, inspirée elle-même de l’opéra de Giacomo Puccini, La bohème. Créé en 1996 à New York, ce spectacle a connu un succès phénoménal sur les planches de Broadway. Pas étonnant donc que le cinéma se soit intéressé de près à ce spectacle, espérant certainement obtenir les mêmes scores que Moulin Rouge et Chicago. Mais un succès sur les planches ne garantit pas forcément un succès sur les toiles. Si Rent a effectivement marqué l’histoire de Broadway avec pas loin de 4 000 représentations à ce jour, sa retranscription sur grand écran déçoit. Le show se veut en effet extrêmement lisse, rempli de bons sentiments et de messages naïfs et poussiéreux, type Carpe Diem. Rent fait partie de ces comédies musicales qui meurent une fois enfermées dans un cadre. En « live », les spectateurs acceptent plus facilement le mièvre requiem sur l’amour et l’espoir et la tolérance, car il leur est également offert la possibilité d’interagir avec les artistes, de les sentir, de vibrer avec eux. Face à un écran de cinéma, l’électricité retombe. La barrière entre le public et les acteurs est bien trop solide pour s’effondrer. Plutôt que de revisiter le spectacle, le cinéaste Chris Columbus s’est contenté de le retranscrire platement sur grand écran. Résultat, l’histoire de ces jeunes junkies, drag queens, séropositifs, rockers, homosexuels et idéalistes ne parvient pas à nous toucher. Et si quelques moments tire-larme piègeront quelques âmes sensibles, les autres sentiront assez vite l’ennui pointer. Côté bande-son, les morceaux se suivent, identiques les uns aux autres. Reste deux ou trois chansons qui retiennent notre attention grâce à un rythme singulier et de très inspirées chorégraphies. On note entre autres Seasons of Love, La vie Bohème et Tango Maureen. Autre petit plus, les acteurs. Le réalisateur a effectivement eu la bonne idée de faire appel à six des huit comédiens qui faisaient déjà partie de la troupe de Broadway. Des comédiens qui ne manquent pas d’enthousiasme et d’énergie. Mais malgré leur bonne volonté, ils ne parviennent ni à s’extirper de leurs personnages trop angéliques, ni à sauver un film qui enchaîne mécaniquement les numéros musicaux. Empire Sofil X-Men: The Last Stand, de Brett Ratner Créée par Stan Lee et publiée pour la première fois en 1963, l’aventure des X-Men est rapidement devenue une BD culte aux États-Unis, puis dans le monde. Saga lucrative et à la longévité exceptionnelle (près de quarante ans), elle est désormais publiée dans huit éditions. Pour la petite anecdote, cet ultime (?) opus a eu bien du mal à voir le jour : Bryan Singer, réalisateur des deux premiers opus, devait reprendre du service, mais se voyant offrir par la Warner la réalisation de Superman Returns, il déclina l’offre. La production s’est alors tournée vers Matthew Vaughn qui, à son tour, décida de démissionner. C’est finalement Brett Ratner qui fut engagé pour assurer la réalisation de ce 3e volet. Dans ce chapitre, un traitement permet désormais aux mutants d’échapper à ce qu’ils sont. Pour la première fois, ils ont le choix : conserver ce qui fait leur caractère unique mais leur vaut la méfiance de l’humanité, ou abandonner leurs pouvoirs et devenir des humains à part entière. Les points de vue opposés des leaders des mutants, Professor X, qui prêche la tolérance, et Magneto, qui croit à la survie des plus adaptés, vont ainsi déclencher des batailles spectaculaires durant lesquelles l’ensemble des mutants pourront exhiber leurs pouvoirs respectifs. Si cet épisode voit le maintien à l’écran des principaux personnages, de nouvelles espèces font leur entrée, dont Juggernaut Charges (Vinnie Jones), un mutant doté d’une force surhumaine et d’une grande résistance aux blessures, Beast (Kelsey Grammer), un mutant à la peau bleue, et Angel (Ben Foster), un mutant doté d’ailes. Autre petit plus, le caractère pseudo-intellectuel de l’opus. Le fameux traitement miracle soulève effectivement une question d’ordre moral, à savoir « faut-il se fondre dans la masse ou assumer sa différence ? » Moyennement développée, cette nouvelle dimension permet surtout au film de multiplier les scènes d’action et d’exploiter au maximum les effets spéciaux (nous retiendrons notamment le déplacement impressionnant du Golden Gate de San Francisco). Fidèle aux deux premiers épisodes, ce dernier volet réserve ainsi des prouesses techniques démentielles, mais ne présente aucune grande surprise niveau scénario. CinemaCity, Espace, Freeway, Circuit Empire- sauf Sofil
Rent,

de Chris Columbus

Rent est l’adaptation cinématographique de la comédie musicale éponyme de Jonathan Larson, inspirée elle-même de l’opéra de Giacomo Puccini, La bohème. Créé en 1996 à New York, ce spectacle a connu un succès phénoménal sur les planches de Broadway. Pas étonnant donc que le cinéma se soit intéressé de près à ce spectacle, espérant...