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Belletti, le buteur inattendu

«J’avais une tête à ne pas y croire ? Vous en connaissez beaucoup des latéraux qui entrent à la 70e et marquent le but de la victoire en finale de la Ligue des champions ? » plaisante Belletti, à propos de son but victorieux mercredi au Stade de France contre Arsenal (2-1). Le Brésilien Belletti n’en revient toujours pas d’être la clé de la victoire catalane, et il rappelle : « J’avais déjà marqué des buts avant, mais celui-là, c’est mon premier au Barça. J’ai mis du temps à le mettre, mais je crois que c’était au bon moment ! » Arrivé au FC Barcelone en provenance de Villarreal au début de la saison 2004, Belletti, titulaire en 2004-2005 sur le flanc droit, a connu une saison noire avec des blessures qui lui ont coûté son poste au profit d’Oleguer et, surtout, sa place dans la sélection brésilienne pour le Mondial 2006 (18 sélections). Il faisait pourtant partie des 23 Brésiliens au Mondial 2002 et, remplaçant de Cafu, il avait participé à la demi-finale contre la Turquie. « Entrer dans le 11 titulaire d’une équipe comme le Barça, c’est très dur. L’ensemble de l’effectif est de première classe. Avant le match, à l’hôtel, je me disais que ce serait simplement bien de jouer, alors marquer, même pas en rêve... », explique Belletti, à qui ses partenaires ont laissé le privilège de garder la coupe « aux grandes oreilles » pendant tout son passage dans la zone mixte. Ronaldinho content pour son ami « Je représente les non-titulaires, les remplaçants, ceux qu’on ne voit pas souvent dans les journaux. Souvent, on ne se rappelle que des joueurs qui sont sur la photo au début du match. Le fait que ce soit moi qui sorte du banc et qui marque montre bien que nous formons un groupe. D’ailleurs la passe est de Larsson (entré lui aussi en cours de match) », affirme fièrement le Brésilien, qui fêtera ses 30 ans dans un mois. « Je suis vraiment content pour lui, déclare, de son côté, la star Ronaldinho. Belletti est un joueur hors catégorie et, en plus, c’est un ami qui m’a toujours aidé. C’est bien que ce soit lui qui marque. » « Quand je suis entré en jeu, on était menés 1-0. Rijkaard m’a dit : “Tu entres, tu attaques, tu attaques, tu attaques !” J’ai suivi les consignes ! » raconte Belletti. « On a égalisé et tout de suite après, Larsson m’a donné le ballon, j’ai eu le temps de penser et de me dire : “Il faut que tu le mettes entre les trois bouts de bois (cadré).” Et j’ai tout mis. Tout ce que j’avais. » Belletti a dédié son but à son fils, mais salue aussi son entraîneur Frank Rijkaard : « Il m’a toujours soutenu. Il m’a toujours aidé à être en confiance, et je crois que cette confiance a servi pour que je marque. » Alors, finalement, à quoi pensait Belletti, avec sa tête de ne pas y croire, après avoir marqué ? Après un court silence, le Brésilien hésite avant de lancer : « Sincèrement, je me suis dit : “je le mérite”. »
«J’avais une tête à ne pas y croire ? Vous en connaissez beaucoup des latéraux qui entrent à la 70e et marquent le but de la victoire en finale de la Ligue des champions ? » plaisante Belletti, à propos de son but victorieux mercredi au Stade de France contre Arsenal (2-1).
Le Brésilien Belletti n’en revient toujours pas d’être la clé de la victoire catalane, et il...