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Egeland multiplie les entretiens avec des responsables soudanais L’ONU s’active pour consolider l’accord de paix sur le Darfour

Les Nations unies multipliaient hier les efforts pour consolider l’accord de paix visant à mettre fin à 3 ans d’effusion de sang au Darfour, au lendemain d’un appel pressant du président américain, George W. Bush, à Khartoum pour qu’il accepte le déploiement d’une force de l’ONU, et alors que le Conseil de sécurité devait se réunir hier la nuit pour discuter du sujet. Jan Pronk, le représentant au Soudan du secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, devait se rendre hier au Darfour, dans l’ouest du pays, pour convaincre les groupes rebelles qui ne l’ont pas fait de signer l’accord de paix conclu à Abuja la semaine dernière. Un accord de paix a été signé vendredi à Abuja par le gouvernement soudanais et la faction majoritaire du principal groupe rebelle, le Mouvement/Armée de libération du Soudan (SLM), pour mettre fin à la guerre civile au Darfour qui a fait quelque 300 000 morts et laissé 2,4 millions de personnes sans abri. L’autre rébellion, le Mouvement pour la justice et l’égalité (JEM), a refusé l’accord, de même que la faction minoritaire du SLM. Entre-temps, le secrétaire général adjoint des Nations unies chargé des Affaires humanitaires, Jan Egeland, a eu hier des entretiens avec les responsables soudanais à Khartoum, où il est venu plaider pour le déploiement d’une force de l’ONU au Darfour, souhaité notamment par Washington. Il avait été contraint la veille de fuir un camp de réfugiés au Darfour à la suite de heurts lors desquels un traducteur soudanais a été tué. Par ailleurs, M. Bush a annoncé que la secrétaire d’État Condoleezza Rice réclamerait au Conseil de sécurité de l’ONU, qui devait se réunir hier la nuit, l’adoption d’une résolution visant à « accélérer le déploiement de Casques bleus au Darfour ». Pékin, de son côté, a refusé de se prononcer sur ce projet de résolution. Dimanche à Khartoum, le porte-parole du ministre des Affaires étrangères soudanais avait indiqué que « le gouvernement (allait) évaluer s’il a besoin ou non de l’assistance de forces étrangères et pourrait décider de demander le déploiement (d’une force) de l’ONU ».
Les Nations unies multipliaient hier les efforts pour consolider l’accord de paix visant à mettre fin à 3 ans d’effusion de sang au Darfour, au lendemain d’un appel pressant du président américain, George W. Bush, à Khartoum pour qu’il accepte le déploiement d’une force de l’ONU, et alors que le Conseil de sécurité devait se réunir hier la nuit pour discuter du...