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Diplomatie La Russie se défend d’utiliser l’énergie comme arme politique

La Russie s’est défendue hier des critiques américaines et européennes – notamment de celles du vice-président américain Dick Cheney – qui l’accusent d’utiliser l’énergie comme une arme politique, en invoquant sa transition vers l’économie de marché. « Nous sommes vraiment perplexes face aux récents commentaires en Occident qui donnent une image déformée de la politique énergétique russe », a écrit le ministre russe de l’Énergie et de l’Industrie, Viktor Khristenko, dans une tribune publiée par le quotidien britannique Financial Times. « De fait, la Russie a abandonné les subventions des prix de l’énergie de l’époque soviétique avec ses voisins pour se tourner vers les mécanismes de prix basés sur le marché », explique le ministre. M. Cheney avait accusé, jeudi dernier à Vilnius, Moscou d’utiliser ses énormes ressources en gaz et pétrole « comme instruments de manipulation et de chantage » envers les anciennes républiques soviétiques et lancé une mise en garde contre un recul de la démocratie. M. Khristenko a ajouté que Moscou avait accédé aux demandes insistantes des États-Unis et de l’Europe d’une abolition des subventions : « Ces subventions doivent cesser, non pas pour des raisons politiques, mais économiques. La libéralisation des prix (...) est l’une des conditions de l’accession à l’OMC des États » issus de l’ex-URSS. En outre, dans une interview parue hier dans le quotidien le plus lu d’Allemagne, Bild, le président américain George W. Bush a affirmé être inquiet du « nationalisme économique » à l’œuvre, selon lui, en Russie, dans une référence tacite au groupe russe Gazprom, deuxième société énergétique mondiale. Ce à quoi a encore répondu M. Khristenko, en appelant les grandes puissances industrialisées à accepter l’engagement de la Russie en faveur de la démocratie et enterrer « les fantômes de la guerre froide » lors du prochain sommet du G8, en juillet.
La Russie s’est défendue hier des critiques américaines et européennes – notamment de celles du vice-président américain Dick Cheney – qui l’accusent d’utiliser l’énergie comme une arme politique, en invoquant sa transition vers l’économie de marché. « Nous sommes vraiment perplexes face aux récents commentaires en Occident qui donnent une image déformée de la...