Rechercher
Rechercher

Actualités

Carte de visite, carte de vie

Fille du président Béchara el-Khoury, Huguette Caland a toujours revendiqué une grande liberté et l’envie de créer. À 16 ans, elle s’initie à la peinture avec Fernando Manetti, un artiste italien installé à Beyrouth. Elle laisse alors tomber le piano pour les pinceaux. « J’avais besoin de me sentir créative, dit-elle. Peut-être que si à ce moment-là j’avais pris conscience qu’une femme pouvait écrire de la musique, j’aurais écrit de la musique. » Elle poursuit entre 1964 et 1968 des études artistiques à l’AUB. Mais avant de se consacrer vraiment à sa passion de l’art, elle se marie avec Paul Caland, neveu de Georges Naccache, et fonde une famille. Elle attendra que ses trois enfants puissent voler de leurs propres ailes, avant de déployer les siennes, en allant s’installer à Paris, en 1970. Là, elle s’immerge dans le microcosme artistique, s’attelant notamment à la sculpture sous la férule de l’artiste roumain George Apostu. Elle fera aussi une brève incursion d’une année, au début des années quatre-vingts, à New York, avant de s’établir définitivement, en 1988, à Los Angeles. À Venice, où elle a construit la maison de ses rêves, sans portes mais avec un grand atelier, elle travaille inlassablement pour se donner « l’illusion de prolonger la vie ». Elle continue d’exposer régulièrement à Beyrouth (galerie Janine Rubeiz en 2003) et à Paris (tout récemment à la galerie Samy Kinge).
Fille du président Béchara el-Khoury, Huguette Caland a toujours revendiqué une grande liberté et l’envie de créer. À 16 ans, elle s’initie à la peinture avec Fernando Manetti, un artiste italien installé à Beyrouth. Elle laisse alors tomber le piano pour les pinceaux. « J’avais besoin de me sentir créative, dit-elle. Peut-être que si à ce moment-là j’avais pris...