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Actualités - CHRONOLOGIE

TÉLÉVISION - Il anime « Deal or no Deal » les samedis à 20 heures trente et les dimanches, lundis, mardis, mercredis à 22 heures, sur la LBCI Michel Sanan, présentateur occasionnel et producteur permanent

Même en annonçant la pluie, il a fait les beaux jours de la météo pendant huit ans, sur la LBC, après avoir été « speakerine » à la C33 ! Huit longues années qui ne le détourneront pas de son objectif : la production. Aujourd’hui, nouveau look, charmant, nouvelle maturité et presque nouveau sourire, Michel Sanan, heureux, revient sur le petit écran présenter le jeu « Deal or no Deal », la version locale de « À prendre ou à laisser », animé par Arthur sur TF1. C’était à prendre ou à laisser. Michel a pris, et c’est gagné ! Lorsqu’il est réapparu sur les écrans télévisés, après trois années d’une absence bien méritée, il y a eu comme une légère hésitation. Plus du tout le même, mais cette voix, ce regard, est-ce bien lui ? La tête rasée, une petite barbichette qui souligne ses fossettes, des kilos en moins, une aisance en plus. Michel Sanan, 34 ans, est revenu depuis un mois en grande forme. Pourtant, il s’était juré de ne plus tomber dans le piège de la présentation, qui l’avait, à son goût, trop enfermé sous les projecteurs et loin de son univers. « En 2002, j’ai dit : C’est fini ! J’en avais marre d’être l’ami de tout le monde, d’être regardé, apprécié ou critiqué pour un kilo en plus, d’être abordé dans la rue ! J’en avais marre de cette idée, erronée, qu’une personne qui passait à l’antenne ne savait faire que ça. Contrairement à ce qui se dit, un visage connu ne fait pas qu’ouvrir des portes. » Surtout lorsque ces portes mènent à la production… Présentateur par hasard De son passage à la C33, alors qu’il se concentrait sur des études en audiovisuel, il garde le souvenir d’un « grand fiasco ». « Je n’ai rien apporté de plus à la chaîne, poursuit-il. Puis j’ai fait tous les petits boulots utiles à ma carrière, montage, promotion, avant d’arriver, par hasard, à la présentation. Je n’avais vraiment pas d’ambitions dans le domaine. » Des années plus tard, il part, libéré, s’adonner enfin à son vrai métier, la production. « J’ai commencé avec des clips de série C avant de collaborer, en free-lance, en tant que producteur exécutif sur plusieurs émissions, notamment avec Janane Mallat. » Il y aura « Chanson n° 1 », diffusé à la Future TV, « Tapis rouge », et la grande aventure de « The Biggest Looser », « al-Rabeh al-akbar », une surprise que les Libanais pourront découvrir très bientôt sur MBC. « Ce sont des mois de travail fou, dont quatre loin de la maison. J’ai eu vraiment besoin de me reposer. Et puis, je crois avoir acquis suffisamment de maturité pour assumer l’après-Deal or no Deal… » Deal or no Deal « Quand j’ai découvert “À prendre ou à laisser”, avec Arthur, j’ai eu très vite envie de produire l’émission. » D’autres le feront, il s’avouera « mort de jalousie ! ». Lorsque la chaîne lui propose un casting pour l’animer, il refuse. « Je n’avais aucune envie de changer de look. Ils ont, heureusement pour moi, insisté. » Il sera pris, sans doute pour son look, son naturel, son sérieux et cette émotion perceptible, mais qu’il revendique. « Cette émission devait être présentée par un monsieur Tout-le-monde qui puisse être ému, sourire, réagir comme tout le monde. Ce n’est pas le jeu, mais l’enjeu qui m’a intéressé. Et faire comprendre l’enjeu aux téléspectateurs. » Cet enjeu, pourtant simple, consiste à « ouvrir des boîtes et trouver la boîte qui contient le plus d’argent. » Vingt-deux candidats, venus du Liban et de différents pays arabes, portent 22 boîtes scellées, distribuées au hasard, qui peuvent contenir entre 1 cent et 250 000 dollars, avec une boîte « joker » et trois boîtes dans lesquelles se cachent des objets sans grande valeur. « Chaque soir, un candidat est choisi via l’ordinateur, parmi les 22 présents sur le plateau, pour ouvrir les boîtes en espérant éliminer celles qui ont le moins de valeur. » Entre le candidat et Michel, un téléphone est posé sur la table, avec, au bout du fil, un « banquier », que personne ne voit ni n’entend, et qui tente de faire des marchés et de les déstabiliser. À la fin de la partie, et d’une émission qui aura duré 45 minutes, le gagnant et un téléspectateur se partagent la somme inscrite dans la boîte. « Tout ce que j’ai à préparer, c’est le choix de ma cravate ! Le trac, ce sont les trois premières phrases, et puis tout vient naturellement. » Et surtout ce juste ton, qui n’est pas familier mais amical, qui se ressent très vite sur le plateau, et que les téléspectateurs semblent avoir apprécié, oubliant Arthur et même les années météo ! « J’ai peut-être pris le risque de mettre en veilleuse mon côté producteur. Je ne sais pas ce qui m’attend, mais j’espère que, quoi qu’il arrive, je possède à présent tous les outils émotionnels et affectifs pour continuer. » Michel Sanan, un animateur qui a ce petit plus. Pour nous, il est « à prendre et à prendre », devant et derrière les caméras. Carla HENOUD
Même en annonçant la pluie, il a fait les beaux jours de la météo pendant huit ans, sur la LBC, après avoir été « speakerine » à la C33 ! Huit longues années qui ne le détourneront pas de son objectif : la production. Aujourd’hui, nouveau look, charmant, nouvelle maturité et presque nouveau sourire, Michel Sanan, heureux, revient sur le petit écran présenter le jeu «...