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NOUVEAU Elle vient de signer son premier album Hymne à « L’absent » de Marilyne G

Un album en langue française, intitulé L’absent, est déjà dans les bacs. Signé, produit et distribué par Marilyne Jellad (connue sous le nom de Maryline G), il porte dans ses textes empreints de poésie un double message, politique et personnel. Le miroir de son engagement total pour la vie. Elle ne manque pas de détermination, Marilyne Jellad, qui, dès son jeune âge, rêvait de grands spectacles à la Dalida, mais aussi de journalisme politique. Si son séjour à Paris lui permet de faire ses premiers pas sur la scène, c’est plus tard, de retour au Liban et devenue rédactrice au magazine Allô, qu’elle va apprendre à canaliser ses émotions et à extirper les mots nécessaires pour traduire sa pensée. Une pensée qu’elle véhicule lors de son engagement auprès des étudiants de l’USJ et qu’elle préserve intacte pour mieux l’interpréter en chansons. Lorsqu’elle parle de ce nouveau-né, elle s’enflamme et ses yeux s’éclairent. C’est que la jeune Jellad est une boule de feu : « Je suis fière de ce projet qui a enfin vu le jour, confie-t-elle, d’ailleurs, je ne pourrais assez remercier tous ceux qui ont cru en moi et m’ont aidée à ne jamais baisser les bras.» Chansons à textes Si l’album est un hommage à tous ceux qui sont morts pour la liberté de parole, Jellad y chante également avec beaucoup d’émotion et de retenue (accompagnée d’une guitare, d’un piano et d’un accordéon) l’exil, le départ, les meurtrissures d’une ville. Quatre sensibilités différentes ont permis à la jeune interprète de réaliser son ouvrage. D’une part, Joanna Andraos et sa sœur Kareen, qui ont participé respectivement à l’élaboration de la couverture de l’album, aux textes et à la musique. De l’autre, J. L. Ghazi, principal compositeur, et Jérémie Régnier qui l’ont aidée à acquérir son souffle et l’ont suivie dans son humeur, sa mélancolie. Marilyne Jellad ne fait rien dans la demi-mesure. Elle aime profondément ce Beyrouth qu’elle traite de «ville courtisane» et abhorre tous ceux qui l’ont violée et dénaturée. Longtemps comprimées, ses émotions jaillissent en flots et se distillent en incantations. Avec sa voix fêlée, jamais brisée, chaude et sombre, vierge car pas travaillée, elle ose hurler son manque de l’absent, dénoncer l’injustice et cracher la laideur. Aussi gaie que mélancolique, cette esthète du mot ne fait pas de surenchères. Elle avoue qu’à la sortie de son album, son seul plaisir a été d’ôter son masque, communiquer avec les autres et percevoir leur regard porté sur son ouvrage. « Mon idéal est ce que je serai moi-même un jour, dit-elle en rigolant. Car je considère que cet album n’est pas seulement l’aboutissement de rêves, mais le début d’un long parcours qui ne fait que commencer. » Colette KHALAF
Un album en langue française, intitulé L’absent, est déjà dans les bacs. Signé, produit et distribué par Marilyne Jellad (connue sous le nom de Maryline G), il porte dans ses textes empreints de poésie un double message, politique et personnel. Le miroir de son engagement total pour la vie.
Elle ne manque pas de détermination, Marilyne Jellad, qui, dès son jeune âge,...