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Exposition - L’escorte pontificale est le seul corps armé existant encore dans le petit État Le Vatican célèbre les 500 ans de la garde suisse

Une exposition destinée à célébrer les 500 ans de la garde suisse, minuscule armée dédiée à la protection du pape, a été inaugurée hier au Vatican. Pour la toute première fois, sont ainsi rassemblés pour le grand public des dizaines de tableaux, dessins, manuscrits, miniatures, gravures, costumes, médailles et monnaies. Une collection d’armes, comme l’épée-sabre du pape Jules II (1443-1513), et aussi des objets insolites, comme une pièce qui ornait l’obélisque du Vatican, truffée d’impacts d’arbalètes car elle servait occasionnellement de cible d’entraînement, sont également exposés. Parmi les portraits présentés, figure celui d’Aloïs Esterman, chef de la garde, tué avec sa femme en mai 1998 par le caporal Cedric Tornay, 23 ans, qui s’était ensuite suicidé. Ce drame reste un des grands mystères du Vatican, car la version officielle du coup de folie n’a pas convaincu la mère du jeune caporal. Les cérémonies et festivités du jubilé de la garde suisse avaient été ouvertes le 22 janvier par une messe spéciale célébrée par Benoît XVI. Le 7 avril, un groupe d’anciens gardes suisses partira de Bellinzona, dans le sud de la Suisse, pour une « marche vers Rome » de quatre semaines sur une distance de 723 km, afin de commémorer le voyage à pied que firent les premiers gardes suisses, et le 6 mai, les nouvelles recrues de l’année prêteront serment. La cérémonie de prestation de serment a lieu tous les 6 mai, date anniversaire de la défense héroïque du pape Clément VII par ses gardes suisses lors du sac de Rome par les troupes de Charles Quint le 6 mai 1527, au cours de laquelle142 gardes avaient perdu la vie. La garde suisse pontificale, seul corps armé du Vatican existant encore, a été créée en 1506 par le pape Jules II. Elle compte 110 gardes, tous suisses, catholiques, mesurant plus de 1,74 m, et qui doivent être célibataires lorsqu’il s’engagent et le rester pour une période d’au moins deux ans. Les gardes suisses sont chargés de la protection rapprochée du pape, tandis que la gendarmerie pontificale, composée d’Italiens, veille à la sécurité du petit État du Vatican.

Une exposition destinée à célébrer les 500 ans de la garde suisse, minuscule armée dédiée à la protection du pape, a été inaugurée hier au Vatican.
Pour la toute première fois, sont ainsi rassemblés pour le grand public des dizaines de tableaux, dessins, manuscrits, miniatures, gravures, costumes, médailles et monnaies. Une collection d’armes, comme l’épée-sabre...