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Cyclisme - L’Italien a remporté le critérium international dans les Ardennes Ivan Basso a entamé sa marche vers le doublé Giro et Tour de France

L’Italien Ivan Basso a entamé victorieusement, dans le critérium international, la longue marche vers le « doublé » Giro et Tour de France, deux sommets de la saison cycliste dans lesquels il visera à chaque fois la victoire. « Ce n’est qu’un début », a déclaré dimanche soir Bjarne Riis, le manager de son équipe CSC venu couver son plus brillant élément dans les Ardennes. Et l’ancien vainqueur du Tour (1996) d’estimer que le coureur lombard avait progressé dans tous les domaines. Le bilan dans le triptyque (victoire finale, un succès d’étape, deux deuxièmes places) approche du sans-faute. « C’est un bon test car Ivan avait beaucoup travaillé dans la semaine », a souligné Riis, qui s’est laissé convaincre par son coureur de modifier le programme au départ axé sur le Tour. Basso, qui a perdu un Giro à sa portée l’année passée, a voulu revenir dans son grand tour national. Pour gagner, pour conquérir aussi le cœur du public qui a assisté de loin à sa progression dans le Tour (11e en 2002, 7e en 2003, 3e en 2004, 2e en 2005) dans l’ombre de l’Américain Lance Armstrong. Riis a accepté et a trouvé un défi quasi inaccessible à son groupe jusqu’à présent tout-terrain : gagner la même année les trois grands tours (avec l’Espagnol Carlos Sastre dans la Vuelta). Pour l’heure, Basso ne veut penser qu’au Giro (6 au 28 mai) et à son parcours très montagneux dans la dernière semaine. Aux reconnaissances qu’il espère pouvoir terminer, si la météo le permet, après Liège-Bastogne-Liège (23 avril), l’une des deux classiques d’avril avec la Flèche wallonne à son programme. À sa montée en puissance pour atteindre « le top de la forme », son seul souci affirme-t-il. Rêve en rose « J’ai changé ma façon de voir, a détaillé Basso, qui est âgé de 28 ans. Bjarne (Riis) m’a appris à avoir confiance en moi. J’ai compris qu’il faut se concentrer sur soi-même. Si Simoni, Cunego, Ullrich sont plus forts, je n’y peux rien. Mon problème, c’est d’être à cent pour cent, et mon équipe aussi. » La tête dans le Giro, qui doit démarrer de Seraing (Belgique), l’Italien a répondu sans hésiter quand on lui a demandé de désigner son principal adversaire : « Simoni » (deux fois vainqueur en 2001 et 2003). Avant d’ajouter qu’il penserait seulement par la suite au Tour, la course qui l’a hissé au sommet de la hiérarchie derrière Armstrong. Tout juste Basso a-t-il reporté sur l’Allemand Jan Ullrich – annoncé également au Giro, mais sans ambition particulière – l’étiquette de premier prétendant pour la course française : « Il sera en forme. Il a l’expérience, c’est lui qui est le grand favori du Tour. » L’ambition suprême du maillot jaune, qu’il a montré du doigt en plaisantant après l’avoir revêtu dans le critérium international (« J’aime cette couleur »), est différée. Pour l’instant, il rêve en rose, la couleur du maillot de leader du Giro dont il s’était habillé pendant deux journées l’année passée avant d’être malade dans les Dolomites. Riis, si besoin était, l’a confirmé : « Ivan est très motivé pour gagner le Giro. Ensuite, il sera plus fort. »

L’Italien Ivan Basso a entamé victorieusement, dans le critérium international, la longue marche vers le « doublé » Giro et Tour de France, deux sommets de la saison cycliste dans lesquels il visera à chaque fois la victoire. « Ce n’est qu’un début », a déclaré dimanche soir Bjarne Riis, le manager de son équipe CSC venu couver son plus brillant élément dans les...