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Actualités - CHRONOLOGIE

Reprise, samedi, des tractations sur la formation d’un gouvernement d’union nationale Seconde opération commando meurtrière menée par des rebelles irakiens en 24 heures

Des rebelles ont lancé hier une nouvelle opération commando meurtrière contre un QG de sécurité en Irak, la seconde en 24 heures, tandis que les tractations sur la formation d’un gouvernement d’union nationale doivent reprendre ce samedi. Au total, les violences à travers l’Irak, qui ont également visé des pèlerins chiites, ont coûté la vie à treize personnes et blessé des dizaines d’autres. Lors de l’attaque commando, apparemment bien planifiée, quatorze obus ont été tirés sur le siège d’une brigade des forces de maintien de l’ordre à Madaën, à 20 km au sud de Bagdad, tuant le colonel de la brigade, Ahmad Salam, et trois autres soldats. Six soldats ont été blessés dans l’attaque et des échanges de tirs qui ont suivi les tirs d’obus, les insurgés ayant tenté de prendre le contrôle du QG et d’un commissariat de police voisin. « Les combats ont duré au moins deux heures et les tirs ont transformé la nuit en jour, avant de baisser en intensité », selon une source de sécurité. Des renforts irakiens et de l’armée américaine sont arrivés sur les lieux à la levée du jour. Les commandos de police ont ensuite lancé des opérations de recherche, arrêtant 76 suspects, dont un Syrien. « Des armes ont été saisies. Il reste à déterminer si elles ont servi dans l’attaque », selon la même source. Mardi, un raid spectaculaire a visé un commissariat et le tribunal de la ville de Moqdadiyah, à 100 km au nord de la capitale. Les rebelles y ont tué 18 policiers et libéré 32 prisonniers accusés d’activités « terroristes », en laissant 10 tués et 16 blessés. Outre les quatre soldats tués à Madaën, huit Irakiens ont été tués dans des attaques d’insurgés, notamment trois policiers et deux pèlerins chiites faisant partie de convois revenant d’un pèlerinage dans la ville sainte de Kerbala (centre). En outre, les forces de sécurité ont trouvé hier en début de soirée 13 corps de pèlerins chiites dans l’ouest de Bagdad. Par ailleurs, un civil a été tué et trois ont été blessés dans l’explosion d’une bombe placée sous une voiture hier soir dans un quartier animé de Bagdad, a indiqué une source de sécurité. L’armée irakienne et la Force multinationale, dirigée par les Américains, ont de leur côté annoncé avoir tué un « terroriste » et arrêté 11 insurgés à Latifiyah au sud de Bagdad en riposte à une attaque à l’arme légère. L’armée irakienne a aussi fait état de l’arrestation de 27 « terroristes », dont un Iranien qui tentait de s’infiltrer en Irak, et la saisie d’armes. Face à la persistance des violences et tensions confessionnelles en Irak, le sommet arabe prévu la semaine prochaine à Khartoum doit discuter d’une proposition de la Jordanie d’accueillir une réunion des dirigeants religieux irakiens pour éviter un conflit sectaire en Irak, selon un diplomate arabe. Bush augmente la pression sur les partis irakiens Le président américain George W. Bush a augmenté mercredi la pression sur les partis irakiens en déclarant qu’il « est temps » qu’ils s’entendent sur un gouvernement, toujours en gestation plus de trois mois après les élections générales. Lors d’une discussion en vidéoconférence plus tôt dans la journée, M. Bush, l’ambassadeur des États-Unis à Bagdad Zalmay Khalilzad et le commandant des forces de la coalition en Irak, le général George Casey, ont souligné « la nécessité de signifier clairement aux Irakiens qu’il est temps de mettre un gouvernement en place », a déclaré M. Bush au cours d’un nouveau discours sur l’Irak à Wheeling (Virginie occidentale). Entre-temps, les tractations sur la formation d’un gouvernement d’union nationale doivent reprendre samedi après avoir été suspendues pour une semaine. Les groupes politiques s’étaient mis d’accord la semaine dernière sur le principe de la création d’un conseil de sécurité nationale, qui sera chargé des questions stratégiques, mais les désaccords persistent sur ses prérogatives. Outre ces divergences, les groupes politiques doivent également se mettre d’accord sur la présidence de cette instance, selon Abdel Khalek Zanqana, un membre de l’Alliance kurde. Plus de trois mois après les élections législatives du 15 décembre, les partis politiques irakiens ne sont toujours pas parvenus à s’entendre pour choisir un nouveau Premier ministre et former un gouvernement d’union nationale.

Des rebelles ont lancé hier une nouvelle opération commando meurtrière contre un QG de sécurité en Irak, la seconde en 24 heures, tandis que les tractations sur la formation d’un gouvernement d’union nationale doivent reprendre ce samedi.

Au total, les violences à travers l’Irak, qui ont également visé des pèlerins chiites, ont coûté la vie à treize personnes et...