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Actualités - CHRONOLOGIE

Les ciné-clubs

Palindromes, de Todd Solondz (2004) Figure incontournable du cinéma indépendant, Todd Solondz s’applique à remettre en cause le modèle familial américain. Après avoir parlé de la crise des adolescents (Storytelling) et celle des parents (Happiness), il suit le quotidien de la jeune Aviva. À travers cette histoire qui revient sur des thèmes importants tels que l’enfance, la pédophilie et l’amour interdit, le cinéaste fait voler en éclats les valeurs de son pays. Satirique, drôle, tendre, cruel et intelligent, Palindromes offre une expérience cinématographique aussi originale qu’intéressante. Le film présente la particularité de faire jouer son héroïne par plusieurs personnes: deux femmes, quatre jeunes filles entre 13 et 14 ans, un garçon de 12 ans et une petite fille de 6 ans. À noter qu’un palindrome est un mot ou une phrase que l’on peut lire dans les deux sens, en commençant pas la droite ou par la gauche. Voilà donc une jolie métaphore qui indique qu’on revient toujours au point de départ, quel que soit le sens par lequel on prend ou on voit les choses. L’histoire: Aviva Victor a douze ans et veut à tout prix être maman. Elle fait tout pour que son rêve devienne réalité et parvient presque à ses fins. Ses projets contrecarrés par ses parents, elle fait une fugue, décidée à être enceinte et se perd dans un monde à l’opposé du sien, moins raisonnable, mais plus fertile en opportunités. Comme nombre de voyages, celui d’Aviva forme une boucle et se termine là où il a commencé. Bien malin qui saura dire si Aviva en sortira véritablement différente. Avec Ellen Barkin, Stephen Adly Guirguis, Matthew Faber, Jennifer Jason Leigh Ciné-club de l’ALBA, vendredi 17 mars à 19h Mar Adentro, d’Alejandro Amenabar (2005) Mar Adentro est tiré d’une histoire vraie. Celle de Ramón Sampedro, devenu tétraplégique à la suite d’un accident et qui s’est battu durant vingt-neuf ans pour le droit à l’euthanasie. Aussi surprenant que cela puisse paraître, Mar Adentro approche la mort de manière extrêmement lumineuse, drôle et vivante. Une manière d’alléger le sujet traité, mais une manière également de rendre hommage à un personnage rempli de vie et de joie, malgré son combat singulier. Amour, sexe, vie et mort, voilà quelques-uns des thèmes présentés par Amenabar à travers l’histoire de Ramón. Le spectateur est invité à suivre un personnage hors du commun, qui rêve du voyage ultime. L’acteur Javier Bardem, méconnaissable, offre sa meilleure prestation. Tout en nuance, il campe un personnage aussi simple que complexe, à l’image du film. L’histoire: à la suite d’un accident dont il a été victime dans sa jeunesse, Ramón ne peut plus bouger que la tête. «Enfermé dans son corps», il vit depuis presque trente ans prostré dans un lit. Sa seule ouverture sur le monde est la fenêtre de sa chambre à travers laquelle il «voyage» jusqu’à la mer toute proche. Pourtant très entouré par sa famille, Ramón n’a plus qu’un seul désir: pouvoir décider de sa propre mort et terminer sa vie dans la dignité... Avec Javier Bardem, Belen Rueda, Clara Segura, Lola Duenas. Auditorium de l’ESA, mardi 21 mars à 20h30
Palindromes,
de Todd Solondz (2004)

Figure incontournable du cinéma indépendant, Todd Solondz s’applique à remettre en cause le modèle familial américain. Après avoir parlé de la crise des adolescents (Storytelling) et celle des parents (Happiness), il suit le quotidien de la jeune Aviva. À travers cette histoire qui revient sur des thèmes importants tels que...