Mikati regrette le temps perdu

L’ancien Premier ministre, Nagib Mikati, a remarqué, dans un communiqué publié hier, qu’il n’y a pas d’autre choix pour les Libanais que le dialogue, regrettant que le pays ait dû subir une année difficile avant d’en venir à cette initiative. « Maintenant que les résultats du premier round du dialogue sont venus confirmer les constantes nationales autour desquelles les Libanais sont d’accord, notamment pour ce qui concerne la vérité (sur l’assassinat de Rafic Hariri), les rapports syro-libanais et le dossier palestinien, il est du droit du citoyen de demander :“ Pourquoi donc cette dangereuse escalade et cette tension politique qui durent depuis un an ?” » s’interroge le communiqué. « Si tout le monde est d’accord autour de ces constantes, pourquoi cette végétation dans un statu quo qui s’est négativement répercutée sur la situation économique ? » « Tant que tout le monde est d’accord qu’il n’a pas d’autre choix que le dialogue pour traiter les différents sujets litigieux, serait-il encore permis à certains d’opter pour un langage belliqueux ? » poursuit-il. « Nous vivons un mois riche en anniversaires devenus autant de symboles brandis par certaines parties politiques. Nous invitons donc toutes ces parties à tirer leçon des anniversaires du mois de mars et à comprendre que le Liban est un pays pour tous ses fils. Aucun Libanais n’a plus de mérite que son concitoyen que par l’amour et la loyauté qu’il porte à son pays. Il n’est pas permis à qui que ce soit de mener le Liban vers des choix différents des constantes consacrées par l’accord de Taëf », conclut le communiqué de l’ancien Premier ministre.