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Actualités

La gazette de la NBA

C’est le dernier vaudeville à la mode en NBA. L’accumulation d’erreurs commises par les décideurs des New York Knicks a installé la franchise de Big Apple sur une pente très glissante. Et le récent engagement pour 14 millions de dollars du fantasque Steve Francis, licencié par Orlando et embauché sur le même poste d’arrière que Stephon Marbury, la star des Knicks, n’a rien arrangé. Aujourd’hui, cette équipe pèse la bagatelle de 125 millions de dollars, soit la plus grosse masse salariale de la Ligue, et il va en coûter... 75 millions supplémentaires aux dirigeants pour s’acquitter de la fameuse « Salary Cap ». Une règle qui impose aux clubs de payer un dollar de plus pour chaque billet vert dépensé au-delà du seuil autorisé. Cette gabegie prend toute son ampleur quand on regarde le classement des Knicks : 29e sur 30. Les affaires ne vont pas mieux à Portland. Les Trail Blazers affichent les plus mauvais résultats aux guichets de tout le pays avec moins de 14 000 spectateurs de moyenne à domicile. C’est suffisant pour inquiéter le riche propriétaire du club, un certain Paul Allen, cofondateur de Microsoft avec Bill Gates. Il a estimé que sa franchise allait perdre aux alentours de 100 millions de dollars durant les trois prochaines années et demande donc l’aide de la municipalité de Portland. Chantage à l’appui : « Nous pourrions quitter l’Oregon... », a-t-il soufflé. Un autre Parker à San Antonio Il y a désormais deux Parker sur les parquets de San Antonio. C’est avec joie que Tony, le meneur All Star des Spurs, a vu arriver au Texas son plus jeune frère, Pierre – il y a aussi TJ Parker, 21 ans, qui évolue à Paris. Mécontent de son temps de jeu avec l’Université de Loyola - seulement sept minutes par match –, ce Parker-là, meneur de jeu également, a décidé de donner une nouvelle orientation à sa carrière universitaire. Il évoluera donc pour le compte des « Roadrunners » de Texas-San Antonio. Mais pas avant décembre 2006, car les règlements de la rigoureuse NCAA font de tout joueur transféré un « redshirt » (chemise rouge) pendant quelques mois. Le petit Parker aura donc tout son temps pour voir, auprès des tenants du titre, le chemin qu’il lui reste à parcourir avant d’entrer sur un terrain de NBA.
C’est le dernier vaudeville à la mode en NBA. L’accumulation d’erreurs commises par les décideurs des New York Knicks a installé la franchise de Big Apple sur une pente très glissante.
Et le récent engagement pour 14 millions de dollars du fantasque Steve Francis, licencié par Orlando et embauché sur le même poste d’arrière que Stephon Marbury, la star des Knicks,...