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Actualités - CHRONOLOGIE

L’OM à l’heure des comptes : premiers incidents de procédure

Le procès des comptes de l’OM s’est ouvert hier en présence de 14 prévenus, dont l’actionnaire majoritaire du club Robert Louis-Dreyfus et l’ancien entraîneur Rolland Courbis. Il a immédiatement donné lieu à plusieurs incidents d’audience. L’ex-international français, devenu agent de joueurs Jean-François Larios, a ainsi refusé de comparaître devant la sixième chambre du tribunal correctionnel de Marseille pour un défaut de citation. « Ceux qui n’ont pas été cités correctement peuvent décider de ne pas comparaître et être jugés par défaut », a déclaré le président du tribunal, Vincent Turbeaux. La justice soupçonne les prévenus d’avoir mis en place un système de « surfacturations, fausses factures et règlements occultes » liés à une quinzaine de transferts de joueurs réalisés entre 1997 et 1999, dont ceux de Laurent Blanc, Fabrizio Ravanelli ou Claude Makelele. Robert Louis-Dreyfus, qui se trouvait dans une situation analogue à Jean-François Larios, a pour sa part choisi de rester à l’audience. « Il n’entend pas donner le sentiment qu’il fuirait l’audience et a décidé de rester », a expliqué Jean Weil, l’un de ses quatre avocats. L’homme d’affaires franco-suisse, qui a investi 170 millions d’euros de sa fortune personnelle dans les caisses du club, est apparu décontracté à son arrivée au tribunal. « Surfacturations » Chemise blanche col ouvert sur une veste noire avec une écharpe aux couleurs du club sur le bras, il n’a fait aucune déclaration. À ses côtés dans le box des prévenus, se trouvent deux anciens présidents délégués, un avocat, un ex-directeur sportif des Girondins de Bordeaux, des intermédiaires et des agents de joueurs. Les prévenus encourent des peines qui peuvent aller jusqu’à cinq ans de prison et 375 000 euros d’amende. L’accusation a pour sa part chiffré le préjudice pour le club à 22,1 millions d’euros. Robert-Louis Dreyfus a toujours nié avoir eu connaissance de malversations. Rolland Courbis affirme n’avoir commis aucune irrégularité. Le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Frédéric Thiriez, a assisté à l’audience en sa qualité de partie civile. Le club marseillais et la Fédération française de football (FFF) se sont également portés partie civile. Le tribunal devait commencer à étudier mardi le mécanisme de la quinzaine de transferts douteux en commençant par le cas du Ghanéen Arthur Moses transféré du club allemand de Düsseldorf à l’OM. Les témoins, dont l’ancien international français Christophe Dugarry et l’Italien Fabrizio Ravanelli, doivent être entendus le 22 mars. Le réquisitoire est annoncé pour le 27 mars avant les plaidoiries de la défense prévues sur trois journées. Les débats sont prévus jusqu’au 31 mars, date à laquelle le jugement sera mis en délibéré.
Le procès des comptes de l’OM s’est ouvert hier en présence de 14 prévenus, dont l’actionnaire majoritaire du club Robert Louis-Dreyfus et l’ancien entraîneur Rolland Courbis.
Il a immédiatement donné lieu à plusieurs incidents d’audience.
L’ex-international français, devenu agent de joueurs Jean-François Larios, a ainsi refusé de comparaître devant la sixième...