L’Audience nationale, principale instance pénale espagnole, a abandonné hier les poursuites contre trois tankistes américains dans l’enquête sur la mort du cameraman espagnol José Couso à l’hôtel Palestine de Bagdad en 2003, a-t-on appris de source judiciaire. « Il ne s’agit pas d’un acte prémédité pour causer la mort de deux civils protégés. Il s’agit d’un acte de guerre contre un ennemi apparent qui a été identifié de façon erronée », a dit dans son arrêt le juge Santiago Pedraz. Outre le cameraman espagnol, de la télévision privée espagnole Telecinco, un cameraman ukrainien de l’agence Reuters, Taras Protsyuk, avait été tué dans cette attaque. Le magistrat espagnol précise dans son arrêt qu’il a classé l’affaire « en suivant l’avis de ses supérieurs hiérarchiques », manifestant ainsi qu’il l’a fait à son corps défendant. Il annule le mandat d’arrêt international à effet d’extradition qu’il avait lancé le 19 octobre 2005 pour « assassinat » et « délit contre la communauté internationale » contre le sergent Thomas Gibson, le capitaine Philip Wolford et le lieutenant-colonel Philip de Camp, responsables du char Abrams M1 ayant tiré l’obus sur l’hôtel où se trouvait Couso.
L’Audience nationale, principale instance pénale espagnole, a abandonné hier les poursuites contre trois tankistes américains dans l’enquête sur la mort du cameraman espagnol José Couso à l’hôtel Palestine de Bagdad en 2003, a-t-on appris de source judiciaire. « Il ne s’agit pas d’un acte prémédité pour causer la mort de deux civils protégés. Il s’agit d’un...
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