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Défense L’UE peine à définir sa coopération avec l’Afrique

Les ministres de la Défense de l’UE ont plaidé hier pour une coopération accrue avec l’Afrique, mais se sont montrés prudents sur l’envoi d’une force de soutien au contingent de l’ONU en République démocratique du Congo (RDC) pour sécuriser les élections de juin dans ce pays. « La question n’est pas de savoir si l’on doit aider, mais comment le faire », a affirmé le ministre britannique de la Défense, John Reid, avant de rejoindre ses homologues européens pour une réunion informelle de 24 heures à Innsbruck, dans le Tyrol autrichien. Malgré des semaines de discussions, les pays de l’UE ne sont toujours pas parvenus à s’entendre sur le montage de cette mission relativement modeste en RDC, ni sur qui en prendrait le commandement. Sur ce dossier, la balle est notamment dans le camp de l’Allemagne, selon des diplomates s’exprimant en marge de la réunion. Ils ont confirmé que les autres pays de l’UE poussaient Berlin à assumer la direction d’une telle force. Cette affaire, rajoutée in extremis au programme de la réunion, a valeur de test pour l’UE qui souhaite muscler ses capacités autonomes d’intervention, en particulier en Afrique. Le rôle de l’UE au Darfour (ouest du Soudan), en proie à une guerre civile, ainsi que l’idée soutenue par la France de créer un partenariat plus étroit avec l’Union africaine, notamment dans le domaine de la formation militaire, étaient également au menu des discussions.
Les ministres de la Défense de l’UE ont plaidé hier pour une coopération accrue avec l’Afrique, mais se sont montrés prudents sur l’envoi d’une force de soutien au contingent de l’ONU en République démocratique du Congo (RDC) pour sécuriser les élections de juin dans ce pays. « La question n’est pas de savoir si l’on doit aider, mais comment le faire », a...