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Actualités - CHRONOLOGIE

Grippe aviaire - Des experts réunis à Genève pour élaborer un plan de bataille en cas de pandémie humaine Des chats vivants porteurs du virus H5N1 signalés en Autriche

La grippe aviaire continue sa progression en Europe, où la Pologne a confirmé hier la présence de la maladie chez deux cygnes retrouvés sur son territoire, tandis que plusieurs chats vivants porteurs du virus H5N1 étaient signalés en Autriche. Parallèlement, des experts ont entamé à Genève une réunion destinée à mettre au point un plan de bataille pour le cas où une pandémie humaine se déclencherait. Le virus H5N1 a fait une nouvelle victime en Chine, un homme de la province de Guangdong voisine de Hong Kong. Ce décès porte à 95 le nombre de personnes mortes de la grippe aviaire depuis fin 2003, selon l’OMS. Longtemps limité à l’Asie, le virus s’est étendu à 15 nouveaux pays ces derniers mois, de l’Europe à l’Afrique de l’Ouest en passant par l’Égypte. La grippe aviaire touche essentiellement les animaux, mais les experts n’excluent pas la possibilité d’une mutation du virus qui deviendrait alors très dangereux pour l’homme. Des cas de transmission de la maladie à des mammifères ont d’ailleurs été signalés. Un chat mort après avoir probablement mangé un oiseau infecté a été retrouvé la semaine dernière en Allemagne. Hier, les autorités sanitaires autrichiennes ont annoncé la présence de plusieurs félins vivants atteints par la grippe aviaire en Styrie, dans le sud du pays, où la présence du virus avait été signalée la semaine dernière. La Pologne a confirmé de son côté que deux cygnes morts retrouvés sur les bords de la Vistule, dans la ville de Torun, étaient bien porteurs du virus H5N1, une première dans le pays. En France, un périmètre de sécurité a été mis en place autour de l’étang du Pourra, dans les Bouches-du-Rhône, où le cadavre d’un cygne mort de la grippe a été trouvé ce week-end. En outre, une trentaine d’experts ont entamé hier à Genève une réunion destinée à mettre au point un plan de bataille pour le cas, notamment, où le virus H5N1 déclencherait une pandémie humaine. « Les événements des dernières semaines justifient cette crainte », a affirmé Margaret Chan, coordonnatrice de la lutte contre la grippe aviaire à l’OMS, en ouvrant la réunion, qui doit durer trois jours à huis clos au siège de l’OMS. Les résultats des travaux ne seront pas disponibles avant le 15 mars. D’autre part, le malheur des uns semble faire le bonheur des autres. De faux vétérinaires ont fait leur apparition la semaine dernière en Karatchaïevo-Tcherkessie (Caucase russe), confisquant des volailles « pour lutter contre la grippe aviaire » dans la République où aucun cas de maladie n’a été décelé, selon le quotidien russe Izvestia. Enfin, le Niger a commencé hier à procéder à l’abattage « massif » de volailles dans le sud du pays, où le virus H5N1 a été détecté.
La grippe aviaire continue sa progression en Europe, où la Pologne a confirmé hier la présence de la maladie chez deux cygnes retrouvés sur son territoire, tandis que plusieurs chats vivants porteurs du virus H5N1 étaient signalés en Autriche. Parallèlement, des experts ont entamé à Genève une réunion destinée à mettre au point un plan de bataille pour le cas où une...