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Actualités - OPINION

La Bourse de Beyrouth suspendue à l’issue des tractations politiques en cours

Après s’être installé au-dessous des 1 600 points pour la première fois depuis le 9 janvier dernier, sur des craintes liées à la grave dégradation de la situation politique intérieure, l’indice BLOM des valeurs libanaises a opéré une nouvelle baisse la semaine dernière. La Bourse de Beyrouth est restée donc suspendue à l’issue des tiraillements politiques sur fond de destitution du chef de l’État et qui ne cessent d’assombrir le climat d’investissement dans le pays. Dans ce contexte, qui intervient à quelques jours de la conférence nationale de dialogue, jeudi prochain, certains opérateurs, craignant l’échec de cette réunion, ont continué à se débarrasser de leurs actions, contrairement à d’autres, plus confiants et estimant devoir rééquilibrer leurs portefeuilles titres. Ce dernier mouvement a entraîné quelques achats à bon compte de certaines actions de sociétés et de banques cotées, aidant le marché à réduire ses dégâts sans pour autant lui permettre de changer d’orientation, la prudence restant de mise en raison des signaux contradictoires en provenance du politique. Cela étant, Solidere, principale capitalisation boursière de la place, a été diversement traitée la semaine dernière après les lourdes pertes qu’elle avait essuyées pendant la semaine qui l’a précédée. En effet, les actions A de cette société, qui avaient abandonné 13,55 % à la fin de la semaine se terminant au 17 février, sont parvenues à se maintenir à 20,10 $ contre 20,09 $ (+0,05 %), contrairement aux actions B, qui avaient cédé 9,67 % pendant la même période et qui ont reperdu 3,36 % la semaine passée à 20,12 $ contre 20,82 $ sur un mouvement correctif. Mais cette évolution ne devait pas s’accompagner d’une activité intense, elle s’est donc produite avec la négociation de 1 373 098 actions des deux catégories d’une valeur de 27 667 264 $, soit 56,73 % de la cote la semaine dernière, contre 2 323 419 actions d’une valeur de 50 249 392 $ (63,49 % du marché) pendant la semaine qui l’a précédée. Pour ce qui est du secteur bancaire, qui a représenté 39,34 % de l’ensemble de la cote la semaine dernière avec 979 786 titres négociés d’une valeur de 19 187 344 $, il a été diversement orienté également. D’un côté, on a relevé la hausse de 2,16 % des actions de la Bank of Beirut de 12,51 $ à 12,78 $ et de 0,67 % des actions ordinaires de la Byblos Bank de 2,98 $ à 3 $. Mais, d’un autre côté, les actions prioritaires et préférentielles de cette dernière banque ont reperdu 3,42 % et 1,05 % en clôturant à respectivement 2,82 $ contre 2,92 $ et à 103,50 $ contre 104,60 $. Il en est de même des certificats GDR des Banques Audi et BLOM qui sont retombés de 78,20 $ à 73,15 $ (-6,46 %) et de 83,80 $ à 80,90 $ (-3,46 $) respectivement. Aux industrielles, le cimentier Holcim est parvenu à refaire une partie du terrain qu’il avait perdu récemment, progressant de 2,40 $ à 2,51 $ (+4,58 %). Enfin sur le Junior Market, la tendance était à la stabilité avec le maintien des parts émises par Beirut Interbank Fund à 104 $ et de celles du Beirut Global Income à 101 $ ainsi que des parts du Beirut Lira Fund à 104 000 LL, alors que les parts du Beirut Golden Income ont légèrement reculé de 105 300 LL à 104 700 LL (-0,57 %). Sur toute la semaine, l’indice BLOM des valeurs libanaises a donc limité ses pertes d’une huitaine à l’autre à 1,24 % à 1 528,25 points contre 1 547,42 points auparavant. Mais ce mouvement ne s’est guère accompagné d’activité avec 2 510 324 titres négociés d’une valeur de 48 771 720 $ contre 3 830 301 titres d’une valeur de 79 143 244 $ pendant la même période. E.K.

Après s’être installé au-dessous des 1 600 points pour la première fois depuis le 9 janvier dernier, sur des craintes liées à la grave dégradation de la situation politique intérieure, l’indice BLOM des valeurs libanaises a opéré une nouvelle baisse la semaine dernière. La Bourse de Beyrouth est restée donc suspendue à l’issue des tiraillements politiques sur fond...