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Actualités - CHRONOLOGIE

Hausse des radiations atomiques dans le monde pendant l’invasion de 2003 ?

Le taux de radiations dans l’atmosphère a quadruplé au Royaume-Uni au moment de l’invasion de l’Irak en mars 2003, selon un rapport universitaire cité hier par l’hebdomadaire Sunday Times. La hausse mesurée par 4 stations situées à l’ouest de Londres a coïncidé avec l’emploi de munitions à uranium appauvri en Irak, à 4 000 km de là, souligne l’étude de Chris Bulby, du département d’anatomie humaine et cellulaire de l’Université de Liverpool. Les poussières issues de ces armes, « plutôt que de rester proches de la cible, comme l’affirment les militaires, (...) contaminent les populations locales et celles vivant à des milliers de kilomètres », conclut M. Bulby. Le ministère britannique de la Défense a jugé « infaisable » que les poussières se soient transportées jusqu’en Grande-Bretagne. La Royal Society, l’Académie britannique des sciences, a également douté que l’uranium appauvri soit la source de la hausse des radiations enregistrée. Elle juge en revanche plausible que la violence des explosions ait fait remonter à la surface l’uranium naturellement contenu dans le sol. L’uranium appauvri est mis en œuvre dans des obus destinés à percer les blindages. Plusieurs études contradictoires ont débattu du rôle de cette substance comme l’une des causes possibles du « syndrome de la guerre du Golfe », un ensemble de maladies graves qui ont affecté d’anciens combattants de la guerre du Golfe de 1991.
Le taux de radiations dans l’atmosphère a quadruplé au Royaume-Uni au moment de l’invasion de l’Irak en mars 2003, selon un rapport universitaire cité hier par l’hebdomadaire Sunday Times. La hausse mesurée par 4 stations situées à l’ouest de Londres a coïncidé avec l’emploi de munitions à uranium appauvri en Irak, à 4 000 km de là, souligne l’étude de Chris...