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Actualités - CHRONOLOGIE

OPÉRA La vraie oppposition Mozart/Salieri au Conservatoire de Paris

Le Conservatoire national supérieur de musique (CNSM) de Paris fête le 250e anniversaire de la naissance de Mozart en remontant son «singspiel» en allemand, Le directeur de théâtre, ainsi que l’«intermezzo» italien de son aîné Antonio Salieri, Prima la musica, poi le parole (D’abord la musique, ensuite la parole). Cinq représentations sont prévues au CNSM, les 21, 23, 25, 27 et 28 février, par les étudiants du département des disciplines vocales et par l’Orchestre des étudiants du conservatoire, sous la baguette de Laurence Equilbey. La mise en scène est de Claude Buchwald, qui a voulu «resituer, explique-t-elle, les deux ouvrages, en les enchaînant et les mêlant, dans le contexte de la querelle entre le singspiel allemand (ndlr équivalent de l’opéra-comique français) et l’opera seria italien». Les deux œuvres évoquent un sujet très prisé dans l’Europe du XVIIIe siècle, le monde du théâtre du côté des coulisses, dans une sorte de mise en abyme de cet univers clos et centré autour de la représentation. L’ouvrage du Salzbourgeois Mozart oppose la conception terre à terre d’un comédien chanteur à celle de son directeur plus idéaliste. Celui de l’Italien Salieri évoque autour d’un poète et d’un musicien et de leurs deux interprètes, la fameuse querelle européenne de la seconde moitié du XVIIIe siècle entre les partisans du modèle de l’opera seria (obligatoirement en italien) et ceux de l’opera buffa où l’allemand et le français peuvent être aussi utilisés. Il n’est pas question cependant, de la part du CNSM, de remettre à l’ordre du jour une prétendue rivalité des deux compositeurs, mais de reconstituer un diptyque qui fut joué à Vienne en 1786, au château de Schoenbrunn, les spectateurs et la cour se trouvant en position d’arbitre. Pour Laurence Equilbey, «les deux œuvres de Mozart et Salieri sont complémentaires, dit-elle, avec d’un côté, pour l’opéra de Salieri, une musique très vivante et un livret hilarant et, de l’autre, chez Mozart, une partition supérieure sur un texte qu’il convient d’adapter aujourd’hui (il y avait presque une heure de théâtre pur à l’époque)». Mozart réclame davantage des sopranos et des interprètes bons comédiens et Salieri convient plutôt à des chanteurs bouffes de type rossinien. Zhang Yimou va créer un opéra pour le Met Le cinéaste chinois Zhang Yimou travaille à un opéra qui sera présenté à la fin de l’année au Metropolitan Opera de New York (Met), avec le ténor Placido Domingo dans le rôle principal. Le Premier empereur, tiré de la légende de Qin Shi Huang qui unifia la Chine il y a cinq mille ans, sera joué à partir du 21 décembre pour six représentations. La musique sera composée par le Chinois Tan Dun, récompensé par un Oscar en 2000 pour celle du film Tigre et dragon. Cinéaste reconnu internationalement, Zhang Yimou a déjà mis en scène l’opéra Turandot de Puccini, créé à la Cité interdite à Pékin en 1998, avant de tourner dans plusieurs pays.
Le Conservatoire national supérieur de musique (CNSM) de Paris fête le 250e anniversaire de la naissance de Mozart en remontant son «singspiel» en allemand, Le directeur de théâtre, ainsi que l’«intermezzo» italien de son aîné Antonio Salieri, Prima la musica, poi le parole (D’abord la musique, ensuite la parole).
Cinq représentations sont prévues au CNSM, les 21, 23,...