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Olympisme - En 2002, la Croate avait illuminé de sa classe les Jeux de Salt Lake City Pärson ou Kostelic, qui sera la reine des JO de Turin ?

En 2002, Janica Kostelic avait illuminé de sa classe les Jeux de Salt Lake City. À partir du 10 février à Turin, elle retrouvera sa grande rivale Anja Pärson pour une nouvelle empoignade. Qui alors de la Croate ou de la Suédoise règnera sur Sestrières, où les Autrichiens s’apprêtent à remporter la quasi-totalité des titres mis en jeu ? Dès dimanche, Michael Walchhofer sera en piste pour décrocher la médaille d’or de la descente, que tentera de lui contester son compatriote Hermann Maier, de retour sur la scène olympique après huit ans d’attente. Donné perdu pour le ski en août 2001 après un grave accident de moto, Maier est revenu au plus haut niveau et a déjà gagné dans trois disciplines en Coupe du monde cette saison. C’est en super-G qu’il a le plus de chances de s’imposer, tant Walchhofer semble intouchable en descente et tant Benjamin Raich maîtrise les subtilités du géant. Le leader du classement général de la Coupe du monde est également annoncé comme le grand favori du combiné, épreuve qu’il a remportée trois fois sur quatre cette saison. En slalom, Raich et son compatriote Rainer Schönfelder sont des prétendants crédibles, mais sur ses neiges, Giorgio Rocca, patron de la discipline, sera difficile à battre, tout comme le champion en titre Jean-Pierre Vidal, revenu au sommet juste avant l’échéance olympique. Dans chaque épreuve, le risque-tout américain Bode Miller peut affoler la boussole. Le patinage promis aux Russes Côté femmes, il ne serait pas ridicule de parier que Pärson et Kostelic se partageront 10 des 15 médailles en jeu. Capables de s’imposer dans toutes les disciplines, imperméables à la pression, les deux terreurs du circuit féminin vont se livrer le même duel qu’en 2002. À Salt Lake City, la Croate avait largement dominé la Suédoise. Trois médailles d’or et une d’argent pour la native de Zagreb, une de bronze et une d’argent pour la compatriote d’Ingemar Stenmark. L’émergence de l’Espagnole Maria Jose Rienda Contreras en géant, les promesses de Lindsey Kildow en vitesse et la hargne de Michaela Dorfmeister, prête à un dernier exploit avant la retraite, sont autant de menaces pour les deux favorites. Sur la patinoire de Turin, peu de suspense en perspective. Les Russes restent la nation dominante d’un sport qui se remet doucement mais sûrement du scandale de Salt Lake City. Le système de notation a changé : chaque mouvement est évalué, rendant le verdict final plus compréhensible pour les athlètes et le public. Evgeni Plushenko n’a pas de véritable adversaire chez les hommes, Tatiana Slutskaya glisse vers l’or olympique. La paire Tatiana Navka-Roman Kostomarov devrait remporter l’épreuve de danse tandis que Tatiana Totmianina et Maxim Marinin seront les grands favoris en couple. En périphérie de Sestrières et de Turin se joueront d’autres destins. Le classement général des médailles se décidera entre les États-Unis, la Russie, le Canada, qui espèrent dépasser les vainqueurs de 2002, la Norvège et l’Allemagne, supérieures dans les disciplines nordiques. Retard Le combat que se livreront Raphaël Poirée et Ole Einar Björndalen en biathlon s’annonce comme l’un des plus prometteurs, quatre ans après la rafle du Norvégien à Salt Lake City. Björndalen est l’homme des Jeux. Il peut même prétendre à cinq médailles d’or, avec l’introduction cette année d’une nouvelle épreuve, le 15 km mass-start. Poirée, monstre de la Coupe du monde, rêve d’or olympique. L’Allemand Rico Gross se tient en embuscade pour profiter d’une éventuelle défaillance. Sur le terrain du dopage, qui avait fait perdre ses titres à l’Espagnol Johann Mühlegg en 2002, le différend entre le ministère de la Santé et le CIO a été aplani. Le ministère, qui souhaitait mener les contrôles antidopage, a fini par céder. Il disposera d’un représentant dans la commission chargée des contrôles, au sein de laquelle figurent le CIO et l’Agence mondiale antidopage (AMA). En filigrane des épreuves sportives, la question de l’organisation ne semble pas tout à fait réglée, même si le dispositif antiterroriste est, selon les autorités, prêt à faire face à tout type de menace. Dimanche encore, des manifestants ont perturbé le parcours de la flamme olympique pour protester contre le passage d’un train dans le Val de Suse. Le Comité international olympique, qui par la voix de son président Jacque Rogge s’attend à des JO réussis à Turin, a tenu à faire savoir que l’incident n’était que le fait d’une « minorité qui vient gâcher le plaisir de la majorité ». Un plaisir qui pourrait encore souffrir des retards dans les travaux de préparation. L’aménagement des rues et des places de Turin a pris un évident retard. Une bonne nouvelle toutefois : la neige est récemment tombée sur la ville.
En 2002, Janica Kostelic avait illuminé de sa classe les Jeux de Salt Lake City. À partir du 10 février à Turin, elle retrouvera sa grande rivale Anja Pärson pour une nouvelle empoignade.
Qui alors de la Croate ou de la Suédoise règnera sur Sestrières, où les Autrichiens s’apprêtent à remporter la quasi-totalité des titres mis en jeu ?
Dès dimanche, Michael Walchhofer...