Le président américain, George W. Bush, a réclamé hier de la Syrie la libération immédiate de tous les prisonniers politiques et l’a exhortée à cesser de réprimer les libertés. M. Bush se joint aux proches de cinq opposants « arbitrairement arrêtés » et relâchés la semaine passée pour « célébrer leur liberté et leur courage », dit un communiqué de la Maison-Blanche. « Le président (Bush) est profondément inquiet cependant du fait que de nombreux prisonniers politiques restent emprisonnés en Syrie. Les États-Unis appellent les autorités syriennes à libérer immédiatement tous les autres prisonniers politiques syriens, y compris le docteur Kamal Labouani, Habib Saleh, Nizar Rastaouawi, et le dernier des prisonniers du Printemps de Damas, Aref Dalila », dit le communiqué de la Maison-Blanche, adversaire déclaré du régime syrien. « Le régime syrien continue à dénier à ces prisonniers les droits fondamentaux de liberté d’opinion et d’expression dans l’intention d’intimider quiconque s’opposerait à lui », dit le texte. « Le régime syrien continue à répondre par une répression vigoureuse aux appels légitimes au changement lancés par le peuple syrien. Les États-Unis appellent le gouvernement syrien à cesser de harceler les Syriens qui cherchent pacifiquement à introduire la réforme démocratique dans leur pays », dit-il. « Les États-Unis sont aux côtés des Syriens dans leur aspiration à la liberté et à la démocratie », conclut le texte.