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Grosjean sans pitié pour Mathieu

Stoppé deux fois par des Français à Melbourne, en 2001 par Arnaud Clément et l’an dernier par Jean-René Lisnard, Sébastien Grosjean a vaincu hier le signe indien en remportant aisément son huitième de finale face à son compatriote Paul-Henri Mathieu (7-5, 6-2, 6-2) en un peu plus de deux heures. Plus percutant au service et plus régulier dans l’échange, le Marseillais, tête de série n° 25, a signé un succès incontestable face à l’Alsacien, 48e à l’ATP. « Jouer “Paulo” pour la première fois dans le cadre d’un huitième de finale d’un grand chelem n’était pas évident », a souligné Sébastien Grosjean. « J’ai bien tenu avec mon service. Il y a eu un jeu important à 6-5 dans le premier set. J’arrive à gagner ce jeu en lâchant deux bons passings et j’ai le sentiment qu’il a pris un petit coup au moral. Ensuite, je suis parvenu à lui mettre la pression. J’étais prêt à aller au combat. Je pensais qu’il allait être plus régulier du fond mais il s’est précipité. J’ai un peu plus d’expérience et cela s’est vu. » Sébastien Grosjean, 27 ans, apprécie les conditions de jeu de ce premier grand chelem de l’année. C’est en effet la quatrième fois qu’il se hisse en quart de finale de l’Open d’Australie. Mercredi, le Français se mesurera à l’Allemand Nicolas Kiefer, tête de série n° 21. Grosjean a remporté trois de ses cinq confrontations face à l’Allemand, plus vieux d’un an. « L’an passé, il a réussi une bonne année, il est revenu dans le top 20 », a dit Sébastien Grosjean de son prochain adversaire. « Il est mieux classé que moi. C’est un joueur très dangereux, il prend beaucoup de risques. C’est un bon tour pour lui comme pour moi. J’ai envie d’aller plus loin que les quarts de finale. Il y aura la motivation. » Sébastien Grosjean a déjà atteint le dernier carré de l’Open d’Australie, en 2001. Ce choc va se dérouler avec en toile de fond le premier tour de la Coupe Davis, puisque l’Allemagne recevra la France à Halle du 10 au 12 février prochain sur la même surface. « C’est évidemment un bon test », a commenté Sébastien Grosjean. De son côté, Paul-Henri Mathieu a mal négocié le deuxième huitième de finale de grand chelem de sa carrière. « J’ai bien commencé mais, au fil du premier set, j’ai perdu mon rythme. Sébastien a bien joué du début à la fin, tout le mérite lui revient », a déclaré Paul-Henri Mathieu. « À la fin, j’étais un peu perdu, je ne savais plus trop quoi faire. Il y a des jours où c’est plus difficile que d’autres. Ce n’était pas mon premier huitième. Je savais comment c’était (NDLR : il s’était incliné face à Andre Agassi à Roland-Garros en 2002). Et même si on ne veut pas y penser, je savais que j’avais une bonne opportunité. Peut-être que cela m’a crispé. Je n’ai pas trouvé le relâchement. Il y a toujours ses solutions, il n’est pas imbattable, mais je ne suis parvenu à les trouver. Je suis un peu frustré d’être passé à côté du match. » Paul-Henri Mathieu ignore si son parcours à Melbourne lui permettra de briguer une sélection en Coupe Davis. « Si je suis en équipe de France, c’est extraordinaire parce que c’est une compétition qu’on rêve de jouer depuis tout petit. On est beaucoup à le mériter. Je ne pense pas être le premier mais j’ai fait tout ce que j’ai pu », a-t-il conclu.
Stoppé deux fois par des Français à Melbourne, en 2001 par Arnaud Clément et l’an dernier par Jean-René Lisnard, Sébastien Grosjean a vaincu hier le signe indien en remportant aisément son huitième de finale face à son compatriote Paul-Henri Mathieu (7-5, 6-2, 6-2) en un peu plus de deux heures. Plus percutant au service et plus régulier dans l’échange, le Marseillais,...