Rechercher
Rechercher

Actualités

Ici, rien qu’ici (et pas « ici rien »…)

Chamseddine, fils de feu Mohammed Mehdi : « Mon père est enterré ici. Je serai enterré ici. Mes enfants, et les enfants de mes enfants aussi. Ni en Irak, ni en Iran, ni en Syrie… » Ça, c’est parler. Nasrallah, père de feu Hadi : « On met en doute notre libanisme. C’est intolérable. Mon fils est tombé en martyr pour le Liban. » Respect. Oui, mais alors pourquoi baiser l’épaule droite, puis l’épaule gauche d’Ahmadinejad, après lui avoir donné l’accolade ? S’en est-on seulement aperçu ? Sait-on que dans le code chevaleresque tribal, chez Saladin comme chez Richard Cœur de Lion, ce geste signifie : je suis ton homme lige, ton féal… Quant à la Syrie, n’en parlons pas. D’après Mohammed Raad, la double allégeance n’a rien de rédhibitoire, pour ne pas dire de honteux. Et confus, comme monsieur le corbeau de la fable. On baigne en effet dans la confusion. En attendant que ces compatriotes reviennent à notre table. Ou lancent tout haut, d’un cri persan, qu’en fait ils veulent. La fusion. J. I.
Chamseddine, fils de feu Mohammed Mehdi : « Mon père est enterré ici. Je serai enterré ici. Mes enfants, et les enfants de mes enfants aussi. Ni en Irak, ni en Iran, ni en Syrie… » Ça, c’est parler.
Nasrallah, père de feu Hadi : « On met en doute notre libanisme. C’est intolérable. Mon fils est tombé en martyr pour le Liban. » Respect.
Oui, mais alors pourquoi baiser...