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Actualités - CHRONOLOGIE

Réchauffement climatique - Ouverture à Sydney d’une conférence sur l’environnement L’Asie-Pacifique demande au secteur privé de contribuer à combattre la pollution

Certains des plus gros pollueurs de la planète, dont les États-Unis, ont exhorté le secteur privé à faire sa part dans la lutte contre le réchauffement climatique, lors de l’inauguration hier à Sydney d’un « partenariat sur le développement propre et le climat » regroupant l’Asie-Pacifique. Il est temps que le privé « prenne la tête » dans la lutte contre l’émission des gaz à effet de serre, a lancé le ministre australien de l’Énergie, Ian McFarlane, dès l’ouverture de la conférence. « C’est le secteur privé, les sociétés qui sont propriétaires des infrastructures, qui au final va être celui qui va résoudre le problème », a renchéri le secrétaire d’État américain à l’Énergie, Samuel Bodman. Les gouvernements doivent s’en tenir à faciliter le travail du privé et non pas contraindre les industriels qui agiront de toute façon de manière volontaire, a assuré le ministre. La conférence, qui se tient jusqu’à aujourd’hui, devrait ainsi recommander au secteur privé de dégager plusieurs milliards de dollars pour financer des programmes destinés à réduire la pollution. Voilà donc posé le principe du « partenariat sur le développement propre et le climat », fondé l’été dernier et qui regroupe les États-Unis, l’Australie, la Chine, l’Inde, le Japon et la Corée du Sud, ainsi que des dirigeants de grandes compagnies minières et énergétiques dont Exxon Mobil, Rio Tinto ou Peabody Energy. Les opposants voient dans le « partenariat » une échappatoire aux obligations de limitations des gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique, stipulées dans le protocole de Kyoto de 1997. Canberra et Washington ont refusé de ratifier le protocole, entré en vigueur en février, et les pays réunis à Sydney ont exclu de fixer des objectifs chiffrés en terme d’émissions de gaz polluants, contrairement à Kyoto. Les États-Unis représentent plus de 25 % des émissions de carbone du monde, tandis que l’Australie produit plus de dioxyde de carbone par tête d’habitant que n’importe quel autre pays.
Certains des plus gros pollueurs de la planète, dont les États-Unis, ont exhorté le secteur privé à faire sa part dans la lutte contre le réchauffement climatique, lors de l’inauguration hier à Sydney d’un « partenariat sur le développement propre et le climat » regroupant l’Asie-Pacifique. Il est temps que le privé « prenne la tête » dans la lutte contre...