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Dakar 2006 Encore une journée à attendre pour y voir plus clair

Comme lors des deux dernières années, l’arrivée en Mauritanie a permis de décanter la situation sur le rallye-raid Dakar 2006, mais de l’aveu général, il faudra attendre la dernière grande étape de sable lundi entre Nouakchott et Kiffa pour y voir plus clair. La spéciale la plus longue du rallye (599 km) est « la dernière où l’on puisset faire de gros écarts », estime Giniel de Villiers, 3e du classement général autos à 26 min 16 sec du leader Stéphane Peterhansel (Mitsubishi). Le Sud-Africain est, a priori, le dernier pilote Volkswagen à pouvoir se mêler à la lutte pour la victoire avec les Français Peterhansel et Luc Alphand, qui ne compte que 32 sec de retard sur son compère de Mitsubishi. L’Allemande Jutta Kleinschmidt (Volkswagen), 5e, est en effet reléguée à plus d’une heure, tandis que Mark Miller, Bruno Saby et Carlos Sainz ont déjà abandonné tout espoir de succès. « Nous devons trouver pourquoi nous continuons à perdre du temps sur les étapes longues et difficiles », a d’ailleurs estimé le directeur de l’équipe allemande, Kriss Nissen. Les Schlesser-Ford ont, elles, rempli au mieux leur rôle de trouble-fête en remportant trois spéciales en Afrique, mais leurs limites mécaniques dans certains secteurs les ont reléguées à plus d’une heure et demie au général. Pas encore de consigne « Si on avait établi un plan idéal il y a quinze jours, ce serait presque ça: être en tête avec d’autres Mitsubishi, tandis que nos concurrents directs sont presque décrochés », estime Peterhansel. L’écart est tellement faible entre le double tenant du titre et Alphand qu’il semble tentant pour Mitsubishi de donner des consignes pour éviter de laisser échapper bêtement une sixième victoire consécutive. « Ce n’est pas encore le moment d’y penser, affirme cependant Peterhansel. Il nous faudrait 1 h 30 min d’avance sur nos rivaux pour nous permettre une stratégie d’équipe. » Si c’est le cas mercredi ou les jours suivants, le directeur de l’équipe Mitsubishi, Dominique Serieys, envisagera « un accord avec les grands patrons au Japon pour déterminer la décision que l’on doit prendre. » « Ce serait compréhensible que Dominique nous dise de nous calmer un peu, déclare Alphand. Je redoute ce moment-là, sauf si les positions sont inversées. » L’inconnue Despres En moto aussi, la journée d’aujourd’hui doit être riche en informations. S’il souffre trop, Cyril Despres (KTM), victime d’une luxation à l’épaule gauche et d’une tendinite au poignet droit, renoncera à défendre son titre. Sinon, le Français, 3e au général, devra réaliser un nouveau coup de navigation comme entre Atar et Nouakchott pour recoller sur le leader espagnol, Marc Coma (KTM), qui le devance de 26 min 54 sec. Attention aussi à l’autre Catalan Isidre Esteve Pujol (KTM), intercalé entre les deux hommes. L’importance jouée par la navigation est d’ailleurs la principale satisfaction de ce début de rallye. Même les leaders ont connu des soucis pour trouver les bonnes passes dans les dunes, et la course a été plus animée que l’année précédente. Il y a un an, Jutta Kleinschmidt, 3e avec 40 min de retard sur Peterhansel, avait déjà renoncé à mi-course à la victoire finale. Cette année, de Villiers n’a pas encore abdiqué. « Tout est encore possible », assure le Sud-Africain. Surtout, s’il est encore au contact de Peterhansel et Alphand ce soir à Kiffa.
Comme lors des deux dernières années, l’arrivée en Mauritanie a permis de décanter la situation sur le rallye-raid Dakar 2006, mais de l’aveu général, il faudra attendre la dernière grande étape de sable lundi entre Nouakchott et Kiffa pour y voir plus clair.
La spéciale la plus longue du rallye (599 km) est « la dernière où l’on puisset faire de gros écarts »,...