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Actualités - OPINION

Caméra rapprochée Jackson le fantastique

Après avoir tourné des films de vampires au cours de son enfance, il travaille en tant que photograveur dans un journal puis décide de se lancer dans le cinéma. En 1988, il signe Bad Taste, un premier film très «gore» qui se fait remarquer au marché du Festival du film à Cannes. Un an plus tard, il livre une version érotique et trash du Muppet Show avec Meet the Feebles. Mais c’est en 1992 que Jackson se révèle aux yeux du public et des professionnels avec le film d’horreur Braindead, considéré par beaucoup comme un sommet du genre. Récompensé par le Grand Prix du Festival d’Avoriaz en 1993, le film impose le réalisateur comme un spécialiste du cinéma gore. Le Néo-Zélandais prend cependant tout le monde à contre-pied en 1994 en réalisant Heavenly Creatures, un drame tiré d’un fait divers qui lui vaut le Lion d’argent au Festival de Venise et qui révèle Kate Winslet. Dès lors, c’est l’ascension pour le réalisateur qui, en 1996, retrouve le cinéma fantastique avec The Frighteners et s’autorise la même année un écart original avec Forgotten Silver, faux documentaire sur un cinéaste néo-zélandais imaginaire. Toujours en 1996, les studios Universal lui confient les rênes d’une nouvelle version de King Kong. Quelques mois après le début de la préproduction, le projet est finalement annulé par crainte de la concurrence de Godzilla. Peter Jackson s’embarque alors dans une autre aventure épique: l’adaptation sur grand écran de la trilogie de Lord of the Rings de J.R.R. Tolkien. Développé durant sept longues années dans sa Nouvelle-Zélande natale, le projet devient le rendez-vous incontournable des fins d’années 2001 (The Fellowship of the Ring), 2002 (The Two Towers) et 2003 (The Return of the King). La trilogie rapporte près de 3 milliards de dollars dans les salles et permet à Peter Jackson de remporter l’Oscar du meilleur réalisateur en 2004 pour The Return of the King. Fort de cet incroyable succès planétaire, Universal lui proposera une nouvelle fois de mettre en scène le remake de King Kong. Les fans de Jackson ne seront pas déçus, le côté hors norme et grandiose de ses tournages est plus que présent… D.D.

Après avoir tourné des films de vampires au cours de son enfance, il travaille en tant que photograveur dans un journal puis décide de se lancer dans le cinéma. En 1988, il signe Bad Taste, un premier film très «gore» qui se fait remarquer au marché du Festival du film à Cannes. Un an plus tard, il livre une version érotique et trash du Muppet Show avec Meet the Feebles....