Cyclisme Heras : la contre-analyse confirme le dopage à l’EPO

L’analyse d’un second échantillon d’urine du quadruple vainqueur du Tour d’Espagne cycliste, l’Espagnol Roberto Heras, a confirmé le résultat positif de dopage à l’EPO (érythropoïétine) d’une première analyse, a-t-on appris hier auprès de son équipe, Liberty. « En effet, c’est positif », a dit à l’AFP un porte-parole de Liberty. Ce contrôle positif de l’échantillon B devrait motiver de la part de l’Union cycliste internationale (UCI) une sanction de deux ans de suspension envers Roberto Heras, ce qui, à 31 ans, sonnerait le glas de sa carrière. Le coureur espagnol, écarté de l’équipe Liberty depuis la première nouvelle de son contrôle positif à l’EPO, en serait exclu. Il serait également déclassé de la dernière Vuelta, qui reviendrait alors au Russe Denis Menchov. Heras, ancien lieutenant de l’Américain Lance Armstrong chez US Postal, perdrait alors son statut de quadruple vainqueur historique du Tour d’Espagne et reviendrait au niveau du Suisse Tony Rominger, trois fois vainqueur. Roberto Heras a été contrôlé positif à l’EPO lors de la 20e étape de la dernière Vuelta. Interrogé sur le calendrier des sanctions envisageables, le porte-parole de Liberty a assuré : « Rien n’est encore décidé, on verra quand l’UCI aura confirmé les résultats. » Pour l’heure, « le coureur a présenté des allégations contre le processus (de test) et l’UCI doit formuler des conclusions à ce sujet, a-t-il ajouté. Ce n’est pas un processus terminé ».