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ÉVÉNEMENT Un nouveau showroom Milia M. à Saifi Village
le 25 novembre 2005 à 00h00
En dix ans, le petit atelier en rez-de-jardin de la rue de Bethléem a vu défiler toute la confrérie des femmes qui voulaient s’habiller autrement. On se passait l’adresse de bouche-à-oreille, qui pour un pull, qui pour un manteau, qui pour un kimono ou un kaftan. Pourtant, tout avait commencé avec la lingerie que Milia prenait plaisir à personnaliser à son gré. Ayant fait ses premières armes chez Naf-Naf après une formation à Esmod Paris, Milia Maroun couvait de grandes ambitions sous les « frisouilles » qui encadrent joliment son visage menu. Avec sa complice Magida Azar et sans jamais se départir de son sourire malgré le stress, Milia dessine, Milia essaye, Milia coud, Milia crée, cherche des thèmes, explore par exemple le vocabulaire du Hammam pour sa collection d’été 2005. Sobres et joyeuses à la fois, les créations de Milia M. incarnent un esprit frais et pétillant, à la fois romantique et moderne, avec un peu du mystère de l’Orient. Des vêtements qui interrogent sans cesse la séduction, suggèrent plus qu’il ne montrent, enveloppent et dévoilent à la fois, jouant des transparences, des plis et des ouvertures. Par son art maîtrisé de la coupe près du corps, Milia M. invite aussi le regard à se poser sur quelques détails, ténus et imaginatifs, comme cette ceinture entièrement faite de… cuillers !
Depuis 1999, avec douze collections à ce jour, la jeune styliste réussit à produire deux collections par an, distribuées en France, en Italie, en Grande-Bretagne, en Suisse, en Grèce, au Liban, en Arabie saoudite, à Hong Kong, au Japon et aux USA. Parmi ses confrères de la couture libanaise, elle fait figure de pionnière dans le domaine de l’export.
Après la confidentialité de l’atelier, le showroom lumineux de Saifi Village marque pour Milia M. une ère nouvelle, celle de la visibilité, de l’accessibilité au grand public, de l’ouverture aux non-initiées. À découvrir absolument.
En dix ans, le petit atelier en rez-de-jardin de la rue de Bethléem a vu défiler toute la confrérie des femmes qui voulaient s’habiller autrement. On se passait l’adresse de bouche-à-oreille, qui pour un pull, qui pour un manteau, qui pour un kimono ou un kaftan. Pourtant, tout avait commencé avec la lingerie que Milia prenait plaisir à personnaliser à son gré. Ayant fait ses...
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