Dopage Maria Luisa Calle conserve sa médaille d’Athènes

La Colombienne Maria Luisa Calle, 3e de la course aux points dames (cyclisme) aux Jeux olympiques d’Athènes, puis disqualifiée pour un contrôle antidopage positif, garde sa médaille de bronze, après l’acceptation de son appel par le Tribunal arbitral du sport (TAS), a annoncé hier le TAS. Calle, disqualifiée à la suite d’un contrôle positif à un stimulant (heptaminol), n’avait pas été sanctionnée par la Fédération colombienne de cyclisme. Mais elle n’avait pu récupérer dans un premier temps sa médaille, ce qui l’avait amenée à faire appel devant le TAS, le 21 octobre 2004. Une première audience avait eu lieu le 11 mars, mais de nouvelles preuves avaient nécessité la tenue d’une deuxième audience le 25 août en présence de nouveaux experts. Au cours de cette nouvelle audience, il a été admis que la présence d’heptaminol dans les urines de Calle n’était pas due à une ingestion directe de cette substance, mais était le résultat d’une absorption de Neo-saldina, un médicament contenant de l’Isometheptene, qui ne figurait pas sur la liste des produits dopants en 2004 mais peut se transformer en heptaminol au cours des analyses de laboratoire. Pour sa défense, l’athlète avait fait valoir qu’un médecin membre de la délégation du Comité olympique colombien lui avait prescrit du Neo-saldina afin de soigner des maux de tête. Dans un premier temps, la disqualification de Calle, 35 ans, avait profité à l’Américaine Erin Mirabella (4e de l’épreuve). La Colombie a décroché aux JO d’Athènes deux médailles de bronze, dans l’épreuve de cyclisme sur piste (course aux points dames) et en haltérophilie (Mabel Mosquera, en moins de 53 kilos).