À suivre cette semaine Unilog

Par l’équipe des marchés de FFA Sur le marché parisien, le titre de la SSII Unilog a grimpé de 8,28 % à 61,45 euros dans la seule journée de vendredi, dans des volumes anormalement élevés. Le groupe Unilog est spécialisé dans le conseil, l’ingénierie informatique, notamment l’intégration de systèmes et la gestion des applications des systèmes d’information, et le training. Il figure en France parmi les cinq premiers acteurs du marché et parmi les 25 premiers en Allemagne. Très présente en France, zone qui représente plus de 80 % des ventes de la société, Unilog est également implantée en Allemagne, au Royaume-Uni, en Suisse, en Autriche et au Luxembourg. Centrée sur la clientèle grands comptes, Unilog, qui compte près de 7 500 collaborateurs, sert les marchés de l’industrie, des services et de la finance. La forte hausse de la semaine dernière est due à des rumeurs de rachat de la société qui serait elle-même en quête d’un acquéreur. Ce mouvement s’inscrit dans le grand mouvement de consolidation des métiers de l’informatique dont nous avons parlé à plusieurs reprises dans cette rubrique. Une valorisation de 65 euros par action serait envisagée par le management de la société dont le président, Gérard Philippot, avait annoncé début juin la nomination de Didier Herrmann, 55 ans, au poste de vice-président du groupe Unilog. Entré chez Unilog en 1972 et membre du directoire depuis 1993, Didier Herrmann a joué un rôle clé dans la success story Unilog. Les points forts de la valeur sont, d’une part, son positionnement en tant que prestataire de « projets » à forte valeur ajoutée qui offrent une croissance plus rapide que celle des autres activités du groupe et une meilleure résistance en période difficile (les volumes et les prix sont moins volatils) et, d’autre part, le bilan du groupe qui est sain et qui génère une trésorerie nette conséquente. Des discussions seraient en cours avec trois groupes internationaux : le canadien CGI, le britannique Logica et l’indien Tata. La hausse brutale de la semaine dernière dans des volumes particulièrement fournis est peut-être le signe qu’une offre est en train d’être finalisée. Les spéculateurs pourront tenter un achat en dessous de l’objectif de 65 euros par titre. * Cette analyse est donnée à titre indicatif. Elle ne saurait engager la responsabilité de L’Orient-Le Jour