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Actualités - CHRONOLOGIE

La légende de la papesse Jeanne et de la chaise percée...

La légende de la papesse Jeanne est à l’origine d’une rumeur voulant que soit vérifiée manuellement la virilité des papes nouvellement élus afin d’éviter l’élection d’une femme à la tête de l’Église catholique. Cela n’a jamais été vrai et cette palpation est une légende, assurent les vaticanistes. Mais le fait est que l’Église demande que le pape soit un homme dans tous ses attributs. La légende de la papesse Jeanne a été accréditée par l’Église jusqu’au XVIe siècle et des chaises percées étaient exhibées à l’appui pour confirmer que le nouveau pape était bien un homme. Le pontificat de Jeanne est placé entre 855 et 857, entre Léon IV et Benoît III, selon les encyclopédies. Selon des chroniques de dominicains du XIIIe siècle, Jeanne aurait été d’origine anglaise mais née à Mayence, en Allemagne. Habillée en moine, elle aurait séduit les membres de la Curie à Rome par son érudition et se serait fait élire en 855 sous le nom de « Jean VIII ». La supercherie aurait été découverte deux ans plus tard car, enceinte, elle aurait été prise de contractions et aurait accouché pendant une procession. La foule l’aurait lapidée pour avoir trompé l’Église. Papesse Jeanne, selon d’autres historiens, était également le surnom donné au pape Jean VIII, en raison de sa faiblesse face à l’Église de Constantinople. Quoi qu’il en soit, la légende veut que l’aventure ait contraint ensuite l’Église à vérifier la virilité des papes nouvellement élus. Un ecclésiastique était chargé de procéder manuellement au travers d’une chaise percée pour pouvoir s’exclamer : « Duos habet et bene pendentes » (Il en a deux et qui pendent bien). La légende de la papesse Jeanne et de l’examen de la virilité du pape a été véhiculée par de nombreux auteurs depuis le Moyen-Âge. Elle a été reprise par les polémistes protestants et a inspiré les écrivains, de Pétrarque à Lawrence Durrell et Alfred Jarry.
La légende de la papesse Jeanne est à l’origine d’une rumeur voulant que soit vérifiée manuellement la virilité des papes nouvellement élus afin d’éviter l’élection d’une femme à la tête de l’Église catholique. Cela n’a jamais été vrai et cette palpation est une légende, assurent les vaticanistes. Mais le fait est que l’Église demande que le pape soit un homme dans...