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Actualités - CHRONOLOGIE

Sous l’impulsion du ministère du Développement administratif, formation des fonctionnaires à l’usage de l’informatique Un vent de modernisme souffle sur les services publics

Deux mille vingt-cinq fonctionnaires, choisis au sein de la plupart des administrations publiques, sur le point de devenir des as de l’informatique. C’est le pari du ministère du Développement administratif, qui, dans le cadre d’un projet financé par le Fonds arabe de développement économique et social (FADES), a organisé des sessions de formation à l’intention des fonctionnaires. Objectif : les familiariser avec les subtilités de l’informatique, désormais clé de l’efficacité et de la rapidité. Les fonctionnaires ont été choisis dans toutes les administrations publiques, de la Sûreté générale au ministère de la Défense, en passant par l’EDL, les offices des eaux, les services de la santé, le Parlement, le Conseil du Sud, Elissar, etc. Aucune administration n’a été ignorée, le but étant que, dans tous les départements de l’État, il y ait désormais des fonctionnaires sachant manipuler un ordinateur, pour du travail et non plus seulement pour faire des réussites. Les sessions de formation ont été données par des spécialistes, et les diplômes délivrés au fur et à mesure que les fonctionnaires achevaient leur entraînement. Il y a eu, ainsi, un premier lot en début de semaine, et lundi, un nouveau lot de 1 041 personnes recevront leur diplôme des mains du ministre Pakradouni, en présence de leurs professeurs et d’un représentant du Fonds arabe pour le développement économique et social. Investir dans le personnel humain Avec les 450 millions de dollars accordés en un prêt à taux préférentiel par le FADES, le ministère du Développement a donc lancé ce programme de formation qui s’étend sur une période de cinq ans et dont bénéficieront en définitive 5 000 fonctionnaires. Pour M. Karim Pakradouni, l’investissement dans la personne humaine est aussi, sinon plus, important que dans les équipements. Il est en tout cas moins coûteux. Et c’est en partant de cette conviction qu’il a tenu à ce que les sessions de formation soient une totale réussite. Les fonctionnaires qui en ont bénéficié ont même passé des tests (évidemment, cela dépendait aussi de leur poste et de leur grade), afin de vérifier leurs connaissances. Et c’est une fois qu’ils auront fait leurs preuves qu’ils recevront leur diplôme, dans le cadre d’une cérémonie officielle, qui se déroule au palais de l’Unesco. Chaque nouvelle session sera ainsi suivie d’une cérémonie de remise de diplômes, jusqu’à ce que soit atteint le chiffre fixé par le programme de 5 000 personnes transformées en experts en informatique. Pour M. Pakradouni, ces sessions sont une étape importante en vue de la préparation de « l’e-government », en commençant par habiliter le personnel humain, de façon à le rendre plus performant et plus rapide. Car les études prouvent que l’usage de l’informatique est très utile au sein de l’administration, tant il allège les formalités et permet une plus grande rapidité dans l’action. Ne plus avoir une administration obsolète, débordant de papiers jaunis et désordonnés, est le premier pas vers la modernisation de l’État. L’informatique permettra donc une nouvelle approche de la relation entre les citoyens et les services publics. Et c’est tout un cliché bien ancré dans les esprits qui risque ainsi de disparaître. C’est donc, une fois n’est pas coutume, une démarche concrète qui est en train d’être accomplie. Et les citoyens devraient très bientôt en cueillir les bénéfices.
Deux mille vingt-cinq fonctionnaires, choisis au sein de la plupart des administrations publiques, sur le point de devenir des as de l’informatique. C’est le pari du ministère du Développement administratif, qui, dans le cadre d’un projet financé par le Fonds arabe de développement économique et social (FADES), a organisé des sessions de formation à l’intention des...