Un peu plus de... Jude Law: une valeur sûre

Fulgurante ascension que celle de Jude Law! Ce comédien britannique est devenu en moins de cinq ans une valeur sûre et un acteur incontournable. Non seulement il est aujourd’hui considéré par la profession comme un des meilleurs acteurs du moment, mais il est aussi une icône auprès de la gent féminine. Avec un tel physique, on comprend pourquoi les femmes se pâment devant lui. Mais malgré son divorce avec Sadie Frost, qui fut suivi par tous les tabloïds de la planète, son cœur n’est plus à prendre. Il appartient désormais à la très belle Sienna Miller, pseudo-actrice et très jolie fille. Mais revenons à son parcours. Jude Law (qui tient son prénom de la chanson Hey Jude des Beatles) est né en 1972 en Angleterre… Si son regard est troublant, sa date de naissance l’est tout autant, certaines sources insinuant qu’il serait né en 1966. Peu importe son âge en fait… Jude Law a réussi à s’imposer, tout Anglais qu’il est, dans la jungle hollywoodienne, en tournant avec des cinéastes venus d’ailleurs (Cronenberg du Canada, Minghella de Grande-Bretagne) ou des auteurs résistants qui composent avec le système (Clint Eastwood). C’est d’ailleurs grâce à ce dernier que Jude Law se fait véritablement connaître, à travers son rôle de gigolo violent dans le magnifique Midnight in the Garden of Good and Evil, aux côtés du non moins talentueux Kevin Spacey. On est en 1997. Ses rôles, parfois seconds mais déterminants, jouent d’une ambiguïté et d’une animalité certaines. C’est surtout l’année 2000 qui sera faste pour lui. Les écrans l’auront vu à plusieurs reprises : The Talented Mr Ripley, The Wisdom of Crocodiles et surtout Enemy at the Gate, où son rôle de franc-tireur russe aux yeux étincelants, pendant le siège de Stalingrad en 1944, était époustouflant. Les choses s’enchaînent ensuite à la vitesse grand V. Jude Law est désormais sur la A-List de Hollywood et se retrouve dans les projets les plus «hot» du moment. Steven Spielberg ne s’y est pas trompé en lui confiant, en 2001, l’étrange rôle de l’androïde Gigolo Joe dans A.I. Artificial Intellingence, projet qui fut longtemps développé par Stanley Kubrick. Cette même année, Jude Law jouera sous la direction de Sam Mendes (American Beauty): Road to perdition. Une belle aventure cinématographique qui amène Jude Law à tourner de plus en plus. Rien que cette année, on l’a vu dans Closer, Aviator, Alfie (voir plus haut), I Heart Huckabees et Sky Captain and the World of Tomorrow de Kerry Conran. Nouveaux projets ? Bien évidemment. Jude Law doit apprécier le réalisateur Anthony Minghella et vice versa. Après avoir déjà travaillé ensemble dans The Talented Mr Ripley et Cold Mountain, ils vont remettre le couvert et collaborer pour Breaking and Entering. Jude Law devrait incarner Will, un architecte londonien en pleine crise professionnelle et personnelle. Sa route va croiser celle d’un jeune immigré et cette rencontre bouleversera sa vie. Le tournage devrait débuter en avril. En attendant de le voir dans un nouveau film, Jude Law fait beaucoup parler de lui en ce moment, côté privé, puisqu’a contrario de la rupture de Brad Pitt et Jennifer Aniston, lui aurait demandé la main de sa fiancée… Eh oui. MÉDÉA AZOURI HABIB