Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Nasrallah réclame une enquête et accuse des groupes « liés à l’ambassade des USA »

Le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, a accusé samedi « des groupes liés à l’ambassade des États-Unis » à Beyrouth d’être impliqués dans les actes de violence qui ont eu lieu il y a deux jours dans la banlieue sud de la capitale. « Après les tirs dans le quartier de Hay al-Sellom, des groupes liés à l’ambassade des États-Unis ont semé le chaos », a affirmé le leader chiite, lors d’une conférence de presse retransmise par la chaîne du Hezbollah, al-Manar. « J’ai donné les noms des personnes qui manipulent ces groupes, qui ont des liens anciens et soutenus avec l’ambassade des États-Unis » aux autorités libanaises, a-t-il ajouté. sayyed Nasrallah a affirmé que les violences qui ont eu lieu jeudi visaient « l’armée, le Hezbollah et la banlieue sud ». Il a réclamé au commandement de l’armée « une enquête transparente qui détermine les responsabilités ». « Si nous condamnons fermement toute agression contre l’armée, nous dénonçons de façon aussi virulente les tirs qui ont tué et blessé des civils, des manifestants », a martelé sayyed Nasrallah. Il s’est interrogé sur les différents aspects des affrontements entre l’armée, considérée comme un allié privilégié dans la lutte que mène le Hezbollah contre Israël, et des jeunes qui manifestaient « contre la pauvreté et la cherté du prix de l’essence ». « Comment se fait-il que l’armée se soit introduite dans des quartiers secondaires, loin des grands axes ? Pourquoi a-t-on tiré des balles en direction des lanceurs de pierres ? Pourquoi a-t-on visé les parties supérieures des corps ? » s’est-il interrogé. Le responsable du parti a déploré dans ce cadre que les forces de l’ordre aient recours à des lances à eau quand il s’agit de réprimer « les manifestations qui se déroulent dans certaines régions », alors qu’ils n’hésitent pas à recourir aux armes dans la banlieue sud. Il a ainsi critiqué la mentalité des deux poids, deux mesures adoptée par l’État et par certains hommes politiques qui, selon lui, s’empressent de condamner au nom du respect des droits de l’homme la répression des manifestations dans les régions Est. Il a cependant indiqué que pour le Hezbollah, comme pour les responsables libanais et syriens, « l’armée est une ligne rouge à ne pas franchir ». sayyed Nasrallah a enfin annoncé la suspension de la participation du Hezbollah au comité central de la Confédération générale des travailleurs du Liban et à ses activités et a réclamé une enquête de la CGTL. « Il faut qu’on sache si certains responsables de la CGTL, qui ont appelé à la grève, ont poussé les gens à manifester dans la banlieue alors que ce n’était pas prévu initialement », a-t-il ajouté.
Le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, a accusé samedi « des groupes liés à l’ambassade des États-Unis » à Beyrouth d’être impliqués dans les actes de violence qui ont eu lieu il y a deux jours dans la banlieue sud de la capitale.
« Après les tirs dans le quartier de Hay al-Sellom, des groupes liés à l’ambassade des États-Unis ont semé le...