FOIRE - Septième édition Artsud, au Biel, jusqu’au 30 mai Musées, galeries et métiers d’art de France au rendez-vous libanais (Photo)

Pour la seconde année, Artsud intègre son exposition au Salon Art déco. Mais cette fois, pour la septième édition, Laure de Hauteville tape fort et expose 60 artistes peintres et sculpteurs, galeries d’art, musées mais aussi des installations mobiles. Pas moins que le Penseur, l’Éternel printemps de Rodin et la Danse espagnole de Degas, à Beyrouth pour l’occasion. Il s’agit, pour ces sculptures, d’un coulage conforme au plâtre original avec 25 exemplaires dans le monde de chacune de ces œuvres. Artsud présente également les métiers d’art de France. Au total, quelque 5 000 œuvres qui s’offrent au regard des visiteurs jusqu’à dimanche soir. Une surface de 2 500 m2 est divisée en trois secteurs : l’espace muséal, les galeries d’art et les métiers d’art de France. Le premier, organisé par la galerie «Le jardin des arts», présente les sculptures de Rodin et Degas ainsi qu’une collection de peintures de l’École de Barbizon ; la galerie Chatelet Victoria qui, en mars dernier, avait accueilli les œuvres de seize artistes libanais, cherche à faire découvrir, à travers les bronzes de Louis Derbré (sculpteur à l’Élysée), le génie de la sculpture contemporaine. Le second espace accueille dix-sept galeries d’art de grande importance, dont Art Forum (France), Jean-Marc Laïc (Allemagne), atelier Céline Bedat (Paris), Canvas Gallery (Grande-Bretagne), atelier Facine (France), qui donnent à voir des toiles d’artistes de renommée internationale (Andy Warhol, Omar el-Nagdi, Stefan Ramniceanu, Christele Hermann) et des installations animées qui font la joie du public. Le troisième et dernier secteur est celui des métiers d’art de France. Quatorze au total sont présents, dont la maison Lapparra qui fournit en argenterie le sultan de Bruneï et qui dessine, à la main, des services selon les matrices des rois de France ; Penicaud, de Limoges, qui crée des assiettes exposées au château de Versailles et au Petit Trianon et, entre autres, Anne Prado, la créatrice des bijoutiers de la place Vendôme. Les organisateurs n’ont pas oublié, bien entendu, les artistes libanais qui ne sont rattachés à aucune galerie et auxquels ils consacrent un espace spécial. Seize peintres donc, jeunes et moins jeunes, exposent leurs dernières peintures. Détail qui a son importance dans cette manifestation culturelle de haut niveau, chaque pièce exposée est unique ou appartient à une série limitée et numérotée. D’autre part, soixante artistes ont fait le voyage avec leurs œuvres pour rencontrer le public libanais et échanger des idées. Une exposition à voir. Jusqu’à dimanche soir, au Biel. M.C.