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Actualités - OPINION

Un monument

Le destin, l’implacable destin n’a pas voulu que l’homme qui nous quitte achève dans le calme du soir, sa tâche accomplie, une carrière dont il avait accompli toutes les étapes par un travail laborieux et opiniâtre. Il s’en va dans la plénitude d’un cœur généreux – terrassé lâchement par une main invisible – qui a eu raison de vivre, de vivre pour les siens, de vivre pour son Liban, de vivre pour ceux dans le besoin. Il était doué des plus rares et des plus précieuses qualités de cœur, et personne ne poussait plus loin le culte de la famille et de l’amitié sincère. Le président du Conseil Rafic Hariri, auquel nous rendons, ici, un suprême hommage, est un monument. Il a été le véritable rédempteur du Liban après 15 ans de guerre civile atroce et meurtrière. Je ne parlerai pas de son intégrité, de son esprit clair et sincère, de sa parfaite courtoisie. Tous ceux qui l’ont approché, tous ceux qui ont collaboré avec lui, ceux qui l’ont connu de près ont pu apprécier ces qualités à leur juste valeur. Je voudrais évoquer son inépuisable bonté ; nul de ceux qui ont eu besoin soit de son appui moral, soit d’une aide matérielle, n’a été repoussé. Il ne savait pas dire non devant la détresse humaine ; il a toujours été pour tous l’ami qui aide, qui secourt, et qui console. Avec quelle délicatesse il savait panser une blessure, rendre un service, soulager une personne dans le besoin. La place que Rafic Hariri avait occupée sur le plan arabe, national ou international se mesure aux regrets unanimes qu’il laisse dans le cœur de tous. Elle se mesure aux témoignages de profonde et douloureuse sympathie exprimés ces jours-ci. Puissent ceux qui le pleurent trouver quelque consolation à penser que celui qu’ils ont perdu a mérité le plus noble éloge qu’on puisse faire, celui d’un leader. Brigadier François GÉNADRY Ancien ministre et commandant de l’École des officiers
Le destin, l’implacable destin n’a pas voulu que l’homme qui nous quitte achève dans le calme du soir, sa tâche accomplie, une carrière dont il avait accompli toutes les étapes par un travail laborieux et opiniâtre. Il s’en va dans la plénitude d’un cœur généreux – terrassé lâchement par une main invisible – qui a eu raison de vivre, de vivre pour les siens, de vivre pour son Liban, de vivre pour ceux dans le besoin.
Il était doué des plus rares et des plus précieuses qualités de cœur, et personne ne poussait plus loin le culte de la famille et de l’amitié sincère.
Le président du Conseil Rafic Hariri, auquel nous rendons, ici, un suprême hommage, est un monument. Il a été le véritable rédempteur du Liban après 15 ans de guerre civile atroce et meurtrière.
Je ne parlerai pas de son...