PÉTROLE - Le marché ne croit pas au geste promis par l’Opep Les prix se remettent à flamber

Les prix du pétrole ont repris leur envolée hier car le marché doute qu’une hausse quasi certaine des quotas de production de l’Opep, la semaine prochaine à Beyrouth, soit suffisante pour apaiser les cours et dissiper les inquiétudes exprimées par le G7 au cours du week-end. Le baril de brut pour livraison en juillet a grimpé de 1,43 dollar à 37,94 à Londres, tandis qu’à New York, il avançait à 41,72 dollars, se rapprochant ainsi de son plus haut historique (41,85 dollars). Réunis, presque au complet, à Amsterdam depuis samedi pour un forum international sur l’énergie, les pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole ont clairement laissé entendre qu’ils augmenteraient leur plafond de production à la réunion ministérielle du 3 juin, au Liban. Ils devraient, selon les analystes, se rallier derrière leur chef de file, l’Arabie saoudite, qui a, dès vendredi dernier, proposé une hausse de plus de 2 millions de barils par jour (mbj) du plafond de production, aujourd’hui fixé à 23,5 mbj.