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Lise Bissonnette : La BNL est à la fois patrimoniale et publique (Photo)

Ancienne journaliste, écrivain et actuellement à la tête de la Bibliothèque nationale du Québec, Lise Bissonnette est de passage à Beyrouth à l’occasion de la série de conférences données à l’hôtel « Rotana » de Hazmieh autour du projet de réhabilitation de la Bibliothèque nationale. Son allocution s’est articulée autour du sujet « Bibliothèque nationale : mission et projet ». «Je suis le projet de près depuis deux ans, explique-t-elle. Il faut dire que la BNL ne manque pas de ressemblance avec la BNQ. À commencer par le travail, entrepris il y a 20 ans au Québec, de mise en relation des bibliothèques du territoire entre elles. Le Liban, comme notre pays, est sensible au développement de la lecture publique sur son territoire. » Puisque les structures se ressemblent, nombre de Libanais ont été formés aux méthodes francophones à la BNQ, « l’une des meilleures au monde, avec celle de Lyon », ajoute cette femme énergique, visiblement heureuse de sa quatrième visite au Liban. Au-delà des considérations financières, énormes pour la BNL qui doit restaurer un très grand nombre d’ouvrages anciens et d’incunables, Lise Bissonnette s’attarde sur la qualité de la « coopération dans le monde des bibliothécaires et des archivistes du monde ». « Les échanges, lors des colloques internationaux, sont réels et véritablement utiles, poursuit-elle. Lorsqu’il a fallu envoyer certains de nos livres à la Bibliothèque d’Alexandrie, les bibliothécaires de la BNQ l’ont fait avec un enthousiasme sans faille, en passant des journées entières à préparer leur sélection. » Plus encore, l’informatisation de l’information – Lise Bissonnette rappelle que « l’Internet est utilisé avec abondance par les professionnels depuis 20 ans » – permet aux bibliothécaires du monde entier de communiquer très rapidement grâce à des langages comme le Z3950. Selon la directrice de la BNQ, « l’économie est une chose, mais l’indentité d’un pays, qui passe par la bibliothèque nationale, est primordiale. C’est ce qu’ont fait les pays slaves, dès la chute du communisme. D’autant que la BNL se vaut autant patrimoniale que publique. Le choix de l’emplacement du site – l’actuelle faculté de droit et de sciences politiques de l’Université libanaise de Sanayegh –, à l’intérieur même de la ville, est aussi parfait que capital». D.G.
Ancienne journaliste, écrivain et actuellement à la tête de la Bibliothèque nationale du Québec, Lise Bissonnette est de passage à Beyrouth à l’occasion de la série de conférences données à l’hôtel « Rotana » de Hazmieh autour du projet de réhabilitation de la Bibliothèque nationale. Son allocution s’est articulée autour du sujet « Bibliothèque nationale : mission et...