Mikati appelle à la réhabilitation du secteur des transports en commun

La situation des transports en commun et les solutions à apporter à ce secteur névralgique à la lumière notamment de l’augmentation vertigineuse des prix de l’essence a été hier au centre des discussions qu’a eues le ministre des Transports et des Travaux publics, Négib Mikati, avec le directeur des transports terrestre et maritime, Abdel Hafiz el-Kayssi, et le directeur du conseil d’administration de l’Office des chemins de fer et des transports en commun, Radwan Bou Nasreddine. « Cette situation n’est plus acceptable », a affirmé le ministre au cours de la réunion, en mettant en garde contre la disparition du secteur des transports en commun dans un proche avenir. « Il n’est plus logique que l’État continue de payer une contribution annuelle pour remédier au déficit de ce secteur estimé à près de 13 milliards de LL, sans essayer de trouver des solutions radicales à ce problème. » Le ministre a en outre affirmé que l’État prévoit un projet d’organisation du secteur des transports, en soulignant le rôle incontournable de ce dernier, notamment pour ce qui est d’assurer des navettes sur des lignes non commerciales, ou de contrôler les prix pratiqués à ce niveau. M. Mikati a également insisté sur la nécessité d’adopter le projet de loi relatif à la commission des Transports terrestres, qui est actuellement examiné par un comité ministériel, soulignant l’importance de la réhabilitation de ce secteur qui pourrait profiter à l’ensemble des citoyens au moment où les prix de l’essence continuent de flamber. Évoquant les solutions qu’il a soumises il y a près de deux mois au Conseil des ministres pour remédier à la situation dans ce secteur, M. Mikati a souhaité que ce dernier puisse se saisir du dossier au plus tôt. L’une des propositions avancées par le ministre consiste à acheter 250 nouveaux véhicules qui soient conformes aux standards internationaux, au prix de 4 milliards de LL que l’Office pourra payer à l’aide de la contribution accordée par l’État et de ses rentrées propres.