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Actualités - CHRONOLOGIE

Électricité - Baroudy réagit aux propos « diffamatoires » du ministre Kabbani La société Ansaldo pourrait obtenir le contrat de gestion et d’entretien

L’homme d’affaires Ahd Baroudy, qui a été accusé mercredi par le président de la commission parlementaire de l’Énergie et de l’Eau, Mohammed Kabbani, de « monopoliser » la gestion et l’entretien des centrales électriques au Liban, et « de mal le faire », a répondu hier aux propos du député, qui, a-t-dit, a « orchestré toute une campagne de diffamation dirigée contre moi ». Dans un communiqué, M. Baroudy a accusé le député Kabbani de tenir des propos « insultants » et « dénués de toute vérité ». Toutes les fois qu’il y a un problème dans le secteur de l’électricité, il « s’en prend directement à nous, comme si nous étions les seuls responsables », a-t-il ajouté. M. Kabbani avait affirmé il y a deux jours que la situation de l’Électricité était « grave et inquiétante », notamment au plan de la gestion et de l’entretien des centrales, d’où des risques de rationnement du courant. Il avait en outre indiqué que « de la société Ansaldo à la société Enel et, depuis 2003, à la société PSM, la partie qui profite des accords d’adjudication est la même, la société PSM, qui s’impose soit directement, soit comme sous-contractant annuel auxiliaire des sociétés internationales ». Soulignant que ce n’est pas la première fois que le député s’attaque « personnellement à moi », l’homme d’affaires a tenu à préciser que « Ahd Baroudy n’a plus rien à voir avec la société Ansaldo depuis plus de trois ans, celle-ci ayant désormais son propre siège et sa représentation officielle au Liban ». De même qu’il « n’a jamais eu de lien quelconque avec la société iranienne, Taamirat », a ajouté M. Baroudy. Pour sa part la société PSM a publié un démenti dans lequel elle a précisé qu’elle « est une entreprise purement libanaise, qui emploie plus de 300 Libanais, et qui est détenue par un groupe d’hommes affaires et non par un seul homme ». Par conséquent, a ajouté le communiqué, « il est du devoir de M. Kabbani, en tant que représentant du peuple, de défendre une société libanaise face à la concurrence étrangère, d’autant plus qu’elle (PSM) assume à elle seule l’ensemble des travaux de gestion et d’entretien des centrales de Baddawi-Deir Ammar et de Zahrani, alors que les sociétés Enel et Taamirat se sont détournées du projet ». « Si PSM n’existait pas, le Liban sombrerait dans le noir total », a indiqué le communiqué. De leur côté, les représentants d’Ansaldo ont annoncé hier au directeur général de l’EDL, Kamal Hayek, qu’ils acceptaient de prendre en charge la gestion et l’entretien des centrales de Zahrani et de Deir Ammar, notamment après la rupture unilatérale par la société iranienne Taamirat de son contrat. La société italienne devrait donc assumer cette tâche selon le montant annuel fixé à cette fin, soit 22,8 millions de dollars contre 20,8 millions proposés par Taamirat. M. Hayek doit soumettre prochainement cette offre au Conseil des ministres, sachant que la société Ansaldo a refusé de baisser son prix, ce qui suppose que l’EDL devra effectuer un nouvel appel d’offres en vertu des règlements en vigueur.
L’homme d’affaires Ahd Baroudy, qui a été accusé mercredi par le président de la commission parlementaire de l’Énergie et de l’Eau, Mohammed Kabbani, de « monopoliser » la gestion et l’entretien des centrales électriques au Liban, et « de mal le faire », a répondu hier aux propos du député, qui, a-t-dit, a « orchestré toute une campagne de diffamation dirigée...