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Actualités - CHRONOLOGIE

Drame La recherche des corps des victimes de Cotonou se poursuivra au Bangladesh

La décision prise par la commission ministérielle chargée de suivre l’affaire du crash de Cotonou d’accorder la priorité à la recherche des corps des victimes qui n’ont pas encore été trouvés s’est rapidement concrétisée. La commission des Travaux publics et des Transports a ainsi formé hier un comité qui devra voyager au Bangladesh afin de vérifier si les cadavres des Libanais, disparus il y a un an, se trouvent bien dans ce pays, comme l’avaient indiqué certaines informations. Cette décision a été prise lors de la réunion de la commission, présidée par le député de Beyrouth, Mohammed Kabbani, regroupant des députés et les parents des victimes. À l’issue de la réunion, M. Kabbani a exposé les trois points autour desquels sont axés présentement les efforts des autorités. Il a ainsi expliqué que le châtiment des responsables du désastre, et donc l’aspect pénal de l’affaire, est pris en charge par le parquet qui devra, au bout de deux semaines, transmettre le dossier devant le juge d’instruction « pour qu’il émette un mandat d’arrêt international contre les suspects ». M. Kabbani a ensuite abordé la question des réparations financières revenant aux familles des victimes, indiquant qu’une commission spéciale s’en occupe actuellement. « Selon nos informations, il n’y a aucun plafond pour les réparations, en présence d’une faute intentionnelle et lourde », a-t-il affirmé. Mais c’est la question des corps « perdus » qui préoccupe le plus la commission, selon M. Kabbani, qui a dévoilé la présence de sept cadavres de Libanais ayant péri lors du crash, qui n’ont toujours pas été retrouvés et qui pourraient être au Bangladesh. « Plusieurs soldats bangladais relevant des Nations unies ont été enterrés dans leur pays. Nous comptons nous assurer de leur identité grâce à des prélèvements d’ADN que nous comparerons à ceux des parents des victimes, ainsi qu’à ceux de certains cadavres toujours présents au Bénin », a-t-il précisé, indiquant que le ministère des Affaires étrangères allait adresser à l’Onu une demande pour obtenir des tests d’ADN des soldats bangladais travaillant au sein des forces de l’organisation. « Si cela s’avère impossible, nous procéderons à des tests auprès des parents des soldats », a-t-il déclaré. Le comité qui se rendra au Bangladesh sera formé de Rami Halawni et de Najah Jaffal, tous deux parents de victimes, ainsi que du médecin Fouad Ayoub et d’un représentant du ministère des Affaires étrangères, qui prendra en charge tous les coûts du déplacement.
La décision prise par la commission ministérielle chargée de suivre l’affaire du crash de Cotonou d’accorder la priorité à la recherche des corps des victimes qui n’ont pas encore été trouvés s’est rapidement concrétisée. La commission des Travaux publics et des Transports a ainsi formé hier un comité qui devra voyager au Bangladesh afin de vérifier si les cadavres...