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L’ancien chef de l’État s’est entretenu avec Feltman Amine Gemayel : La nouvelle dynamique de l’opposition répond aux fausses promesses du pouvoir(photo)

L’ambassadeur des États-Unis, Jeffrey Feltman, s’est entretenu hier deux heures durant avec l’ancien président de la République, Amine Gemayel, en présence du député Pierre Gemayel et du conseiller politique et économique à l’ambassade US, George Frederick. À l’issue de la rencontre, M. Feltman a indiqué que l’entretien avait porté notamment sur les législatives au printemps prochain. « J’ai assuré au président Gemayel que les États-Unis appuient fortement la liberté, la souveraineté et la démocratie au Liban », a affirmé l’ambassadeur des États-Unis, qui a également qualifié son tête-à-tête avec Walid Joumblatt, dimanche, de « saisissant dans le fond et la forme ». De son côté, le président Gemayel a noté que l’Irak, la Palestine et le Liban, les trois pays dont la situation est instable au plan régional, sont en phase préélectorale. « Le Liban n’est pas un îlot isolé du reste du monde. Nous sommes tous interconnectés. Si le Liban réussit à assurer le déroulement d’élections législatives libres et intègres, nous aurons mis le pays sur la bonne voie et aurons fait le premier pas vers la paix libanaise », a-t-il indiqué. Et de poursuivre : « Si les élections expriment la volonté nationale libanaise réelle et libre, le Liban recouvrera sa place et son rôle au Moyen-Orient et dans le monde. Et c’est ce à quoi nous aspirons (...) ; nous avons besoin que le Liban retrouve sa paix réelle, en permettant à son peuple d’exprimer ses aspirations. » M. Gemayel a fait montre de scepticisme face aux promesses du président Lahoud d’organiser des élections libres et intègres. « Nous savons ce qu’il est advenu de toutes les promesses, notamment la réconciliation, la main tendue, la prorogation qui devrait être le début d’une nouvelle phase (...) avec l’attentat qui a visé le ministre Marwan Hamadé et tous les harcèlements qui se produisent », a-t-il noté. Précisant que la réunion du Bristol est la première étape d’un long processus, il a indiqué que le peuple libanais est « convaincu de la nécessité d’un changement ». « Il y a une unité nationale réelle réunissant toutes les communautés, toutes les régions et toutes les fractions. L’espoir est là, et je pense que notre unité et cette nouvelle dynamique que nous avons initiées seront la réponse aux agissements de l’État qui n’honorent personne », a-t-il dit. Rejetant la logique des alliances étroites, il a plaidé en faveur d’une « coalition de résistance politique fondée sur des principes et des objectifs communs ». « L’opposition est une résistance politique contre le fait accompli », a-t-il souligné. Il a enfin rappelé que la 1559 n’avait fait que reformuler les revendications de l’opposition, précisant qu’il a noté, après ses rencontres avec l’ambassadeur US et des responsables européens, « une détermination à aider le Liban à recouvrer sa souveraineté et son rôle en tant que pays respecté en Orient, un pays qui possède une histoire, une culture, une mission humaniste et démocratique, notamment dans ces circonstances ».

L’ambassadeur des États-Unis, Jeffrey Feltman, s’est entretenu hier deux heures durant avec l’ancien président de la République, Amine Gemayel, en présence du député Pierre Gemayel et du conseiller politique et économique à l’ambassade US, George Frederick.
À l’issue de la rencontre, M. Feltman a indiqué que l’entretien avait porté notamment sur les...