L’arbitrage et le parquet financier

Au sujet de l’arbitrage en cours, M. Cardahi a annoncé qu’il s’attend à un épilogue dans les trois mois. Contrairement à ce qui se dit, l’État est en bonne posture, a-t-il ajouté. « Je me rends à Genève le 30 mars, avec cinq autres personnes, pour défendre la cause du Trésor, a ajouté le ministre. La délégation comprend notamment un conseiller de l’ancien ministre des Télécoms, Issam Naaman, ainsi qu’un ingénieur du ministère qui a suivi le dossier depuis 6 ou 7 ans, et deux avocates qui m’assistent. FTML envoie pour sa part des dizaines de personnes. Voyez-vous, l’arbitrage est souvent une question de climat. Les sociétés tentent de créer un climat qui leur soit favorable. Nous devons être vigilants et aller à Genève avec une idée claire de ce que sont les droits de l’État. » Au sujet de l’audience d’hier, devant le parquet financier, sur des irrégularités constatées chez FTML et LicanCell, M. Cardahi a affirmé qu’il avait communiqué au procureur général Adnan Addoum, en présence du procureur financier Khalil Rahal et de l’avocat général financier Khalil Roukoz, les informations dont il disposait. Avec les témoignages de plusieurs employés des deux compagnies et de la société Ericsson, ce dernier est déjà en mesure de se prononcer sur ce dossier, a-t-il estimé.