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Actualités - CHRONOLOGIE

Loi électorale - Le Rassemblement dénonce l’illégalité des découpages administratifs depuis 1992 Kornet Chehwane réclame le retour au système du caza(photos)

Dans une volonté claire et nette de couper court aux faux débats sur la loi électorale, le Rassemblement de Kornet Chehwane a estimé hier que « tous les projets qui sont débattus actuellement constituent une violation de la Constitution et aux principes du pacte national, consacrés par l’accord de Taëf ». Kornet Chehwane a plaidé en faveur d’un retour au découpage électoral qui prévalait entre 1960 et 1992 pour les législatives, c’est-à-dire au caza, qu’il n’a cependant pas nommé. Réuni hier à l’archevêché maronite d’Antélias, à Kornet Chehwane, le Rassemblement a rappelé que « le processus électoral constitue un tout indivisible, depuis l’adoption de la loi électorale jusqu’à l’annonce des résultats. On ne peut pas le réduire, comme cela est le cas aujourd’hui, au nombre de circonscriptions, à l’aspect strictement géographique ». « Par conséquent, toute élection libre, intègre et démocratique nécessite une série de mesures, à commencer par un pouvoir de surveillance, en passant par la nécessaire indépendance de l’instance qualifiée pour vérifier les résultats de ces élections », a indiqué Kornet Chehwane. Et de poursuivre : « Le Rassemblement réexprime sa conviction selon laquelle le gouvernement actuel, tout comme les cabinets qui se sont succédé ces douze dernières années, est incapable d’assurer l’existence de tels mécanismes et de répondre à ces impératifs. Preuve en est, ce qui s’est produit lors des dernières échéances électorales, qu’elles soient législatives ou municipales, partielles ou générales. C’est pourquoi nous réclamons à nouveau la mise en place d’un gouvernement impartial, avant qu’il n’y ait davantage de mesures concrètes pour le lancement de la prochaine échéance législative. » Concernant la détermination du nombre de circonscriptions électorales et leur cadre géographique, le Rassemblement a estimé que « l’intérêt national suppose l’application de Taëf à cet égard, c’est-à-dire le choix du mohafazat comme circonscription électorale “après la révision de la division administrative dans le sens de (...) l’unité du territoire, du peuple et des institutions” ». « Le but étant de “permettre une plus juste représentativité politique de toutes les couches du peuple et de toutes ses générations et l’efficacité de cette représentativité”, comme cela est stipulé dans la partie de l’accord de Taëf relative aux élections législatives », poursuit le communiqué, notant que « cela a été totalement occulté ». Au contraire, le pouvoir a élaboré « des lois électorales qui vont à l’encontre de la Constitution et du pacte de convivialité ». « Ce cabinet et ceux qui l’ont précédé depuis 1992 n’ont pas appliqué l’accord de Taëf pour élaborer une loi électorale saine. Il est donc nécessaire de retourner au découpage électoral qui prévalait avant Taëf, et sur base duquel quatre élections législatives se sont déroulées entre 1960 et 1992 », a souligné Kornet Chehwane, avant de souhaiter le rétablissement de la souveraineté, de l’indépendance et de la libre décision pour l’an 2005.

Dans une volonté claire et nette de couper court aux faux débats sur la loi électorale, le Rassemblement de Kornet Chehwane a estimé hier que « tous les projets qui sont débattus actuellement constituent une violation de la Constitution et aux principes du pacte national, consacrés par l’accord de Taëf ». Kornet Chehwane a plaidé en faveur d’un retour au découpage...