Le président US optimiste sur les chances d’un accord de paix au Proche-Orient Bush, menaçant, somme Damas et Téhéran de cesser leurs ingérences en Irak (photo)

Les mises en garde US adressées à la Syrie et à l’Iran pour cesser leurs ingérences dans les affaires irakiennes qui entravent notamment le processus électoral irakien étaient à nouveau hier au menu d’une conférence de presse du président Georges W. Bush à la Maison-Blanche. L’avertissement lancé à Damas et à Téhéran est en effet sans équivoque : « Quand j’ai dit l’autre jour que je compte sur ces pays pour qu’ils respectent le processus politique en Irak sans s’ingérer, j’étais sérieux. Et j’espère que ces gouvernements m’ont entendu », a déclaré le président, sans écarter le recours à des pressions diplomatiques et économiques en cas de non-coopération. Il a également réitéré son appui formel à la tenue des élections à la date prévue du 30 janvier 2005, en dépit des troubles et notamment des attentats dans les villes saintes chiites de Najaf et Kerbala qui ont fait au moins 66 morts dimanche. Par ailleurs, le président s’est dit optimiste sur les chances de parvenir à un accord entre les Israéliens et les Palestiniens, affirmant que « le temps est venu d’avancer dans ce processus » de paix.