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PRIX - Cérémonie à la Banque Audi Le Phénix à Samir Kassir pour son «Histoire de Beyrouth» (Photo)

C’est au siège de la Banque Audi, à Bab Idriss, et en présence d’amis, de parents et de personnalités culturelles et politiques, dont le député Nassib Lahoud et le rédacteur en chef d’an-Nahar, Ghassan Tuéni, qu’a eu lieu la remise du prix Phénix de littérature à Samir Kassir, lauréat 2004 pour son Histoire de Beyrouth (éd. Fayard). Un ouvrage qui, selon l’avocat-écrivain Alexandre Najjar, responsable du prix, «est rapidement devenu un classique. Samir Kassir y fait preuve d’ une vaste érudition et d’une grande finesse, ne négligeant aucun visage de cette ville cosmopolite qui a nourri un immense imaginaire. En récompensant son Histoire de Beyrouth, le prix Phénix a voulu rendre hommage au travail colossal réalisé par Samir Kassir, mais aussi à son style, à sa rigueur et à la justesse de ses observations...», a-t-il assuré. Rappelant, par ailleurs, que «ce prix est décerné par un jury prestigieux, composé d’une douzaine d’écrivains et journalistes libanais et français, dont trois lauréats du prix Goncourt, à savoir: Amin Maalouf, Yann Queffélec, Paule Constant, Jean Lacouture, Salah Stétié, Josyane Savigneau, Vénus Khoury-Ghata, Mona Béchara, Lucien George, Nicole Avril et Yves Berger» , il a signalé que ce dernier – auteur de nombreux romans et lauréat du prix Médicis –, décédé il y a quelques jours, sera désormais remplacé par Daniel Rondeau, écrivain et éditorialiste à l’Express. Rappelons que ce prix créé en avril 1996, à l’occasion du Salon du livre de Villeneuve-sur-Lot, récompense, chaque année, un ouvrage écrit en français par un Libanais ou un ouvrage écrit par un auteur francophone à propos du Liban. Heureux que cette récompense aille cette année à Samir Kassir, «l’un de nos meilleurs essayistes et dont les chroniques dans les pages du quotidien an-Nahar témoignent d’une rare clairvoyance et d’un courage exceptionnel», Raymond Audi a indiqué qu’«à travers ce prix, la Banque Audi, devenue Audi-Saradar, affirme son engagement en faveur de la culture libanaise, en faveur de la francophonie, qui en est indissociable, et en faveur de nos écrivains qui, trop souvent, ne trouvent hélas la reconnaissance qu’en dehors de leur propre pays». Le PDG de la Banque a, par ailleurs, soutenu que «le mécénat culturel est un devoir pour une institution comme la nôtre, qui se doit de participer à la renaissance de notre pays et d’intervenir là où les pouvoirs publics, faute de moyens ou de personnel qualifié, sont incapables d’agir». Après avoir reçu des mains de Georges Audi, président honoraire de la banque, le chèque de 2000 euros et deux médailles commémoratives dont une de la Monnaie de Paris, Samir Kassir a remercié le jury «pour son vote massif et franc en faveur de ce livre». Il a estimé que ce prix est un hommage à la ville de Beyrouth (...), dont l’histoire, contrairement à un roman, n’a pas de fin. Et à ce titre, il a souhaité que «la magnifique contribution architecturale de la Banque Audi» – dont il signale dans son ouvrage l’installation à Beyrouth, au début du siècle dernier – soit évoquée par le prochain historien de Beyrouth. «Quant au Roman de Beyrouth, qui paraîtra dans quelques mois, c’est Alexandre Najjar qui s’y attelle», a-t-il révélé, avant de conclure par un mot sur les mesures de rétorsions qui pourraient être prises contre les médias français: «Il serait regrettable que Beyrouth devienne seulement bilingue, comme le reste des pays du monde arabe.» Signalons que Samir Kassir, journaliste réputé pour ses éditoriaux publiés dans le quotidien an-Nahar et professeur à l’Institut des sciences politiques de l’USJ, est titulaire d’un DEA de philosophie de l’Université de Paris I et d’un doctorat en histoire de l’Université de Paris V. Il a à son actif plusieurs ouvrages, dont La guerre du Liban, Considérations sur le malheur arabe.
C’est au siège de la Banque Audi, à Bab Idriss, et en présence d’amis, de parents et de personnalités culturelles et politiques, dont le député Nassib Lahoud et le rédacteur en chef d’an-Nahar, Ghassan Tuéni, qu’a eu lieu la remise du prix Phénix de littérature à Samir Kassir, lauréat 2004 pour son Histoire de Beyrouth (éd. Fayard). Un ouvrage qui, selon...